Duhamel Christine.
Duhamel Christine.
Free as a bird through the looking-glass
Like Alice in a non-sense world!
Don't let me think about this time,
It would be so unlucky to find my way,
Behaving the value of the Truth,
Inside the dependance of the society.
Can you imagine why you run so fast
In the Caucus Race without a dream,
Changing the world is possible if we want,
With the respect of each other and peace,
In the way of negociation and not of hate,
Can you imagine a world full of love,
Where people are free as a bird!
Free as a bird, Free as a bird
I'm this bird full of hope,not of hate.
DUHAMEL Christine.
Courir après le temps qui file sans voix
Sentir la vague qui s'élance vers l'infini
Recueillir le murmure du vent qui rugit,
S'étendre sur le sable fin dans tous ses ébats!
La mer reflète les joies et les peines
Mon âme écrit ses états sur du papier fin
Tendu par les liasses de dunes sans fin,
Pour raconter une belle histoire, en vain!
Faire taire la vague lourde de promesses,
Pour que le corps plonge dans cette eau louée,
Pour lui imposer une vie sans pensées volées,
Pour que l'âme rêve d'une épopée de tendresse!
La vie est la promesse d'un songe sans artifice
Flâner sur les sentiers romantiques, c'est si beau!
L'amour est comme une clé trouvée au milieu des flots
C'est un cadeau de la vie,pas un jouet plein d'artifices!
Christine Duhamel.
Un jour de juillet, je suis allée chez toi, Santorin,
Sur ta face raide et rocheuse, je me suis plantée,
A l’ombre de tes maisons blanches perlées,
Les yeux emplis de soleil, je pense aux bains.
Les ruelles serpentant ces villages dépaysants,
M’invitent au sermon des popes qui se plient
Au temps de la foi orthodoxe, ils nous prient
De ne pas oublier leur pieuse tranquillité d’antan.
Le long du sentier aux ânes, je me suis promenée
De bas en haut sur le dos d’un mulet bien Sympa,
Sous le regard furtif des pélicans qui posent là
Sous les regards des passants jouant au jeu de Polé.
Les maisonnettes dessinant les lieux de rêve éternel,
S’alignent le long des ruelles éclairées de merveilles
Plissent les frelons qui cherchent les fruits vermeils,
Emmerveillent les oiseaux qui signent l'arc-en-ciel.
Christine Duhamel.
Je t'aime, Courtrai, au milieu de tes heures !
Je t'aime Courtrai, pour ton standing, ton humeur,
Je te suis pas à pas dans les méandres de tes rues,
Je poursuis mon chemin jusqu'à me frayer cette rue.
Au cœur de ton petit village près de la place grande,
Se tient le célèbre béguinage de toute une cité grande
Sans plus attendre, je me promène parmi tes maisonnettes,
Quarante et une, pour ne pas les compter, quel casse-tête !
La maison de la Supérieure compte sur ses pignons
A multiples redans, ses vocations aux bonnes opinions,
Sur les siècles filés par les prières pour Sainte Catherine,
Au travers des cierges vibre la chapelle de pensées divines !
Duhamel Christine.
De fil en aiguille, La Loire doucement se faufile,
A travers champs, villes et sites surprenants de style,
Elle se gonfle d’orgueil au gré des châteaux renaissance,
Se dessine un espace voué aux aléas des eaux en abondance.
Son eau si claire inspire le poète rêveur dans ses pensées,
Ses ponts tant traversés ne peuvent décrire son défilé,
Sous les lanternes de cités royales imprimant leur sceau
Elle se dessine une voilure épousant les jardins royaux.
Sa douce musique sillonnant les berges d’herbes folles,
Libère cet émerveillement porteur d’une histoire d’idoles,
Où tant de promenades ont parcouru ses chemins sans fin,
Où tant de poissons s’évertuent à danser sur ses refrains !
Gloire à ton nom, Loire au cours si tortueux, si sauvage !
Gloire à tes châteaux qui n’ont pas fini de sabler ton passage !
Gloire à ton histoire qui perdura au fil des siècles et des années !
Gloire à tes vignobles d’un doux goût filant sous nos palais !
Christine Duhamel.
De ma fenêtre, au dessus des toits de Roubaix,
Le paysage me parle de ton industrie grisée
Au cœur du textile qui fait sa place d’honneur
Parmi ses corons, ses vies haletantes de labeur.
Tant de fumées partant dans les airs sans arrêt,
Tant de poussières retombant sur nos sentiers
Rayés de pavés qui défilent sur nos quotidiens,
Là où le souffle de vivre promet que du dédain !
Toutes les rues se parfument au nom de l’ouvrage,
Toutes ces filatures ébruitant le son du cardage
Toutes ces mains courant pour manger un peu
Pour subsister au temps des cigales au mieux !
Lire sur Zola, pas le temps, pas le savoir nécessaire !
Se taire devant les écrasements pour tuer les nerfs !
S’affirmer au nom d’une liberté qui se meurt tant
Sous les coups de pied des bourgeois s’époustouflant !
Tant de fourmis ouvrières entassées en piles sages,
Tant de conditions difficiles à vivre à tout âge,
Tant de travail lourd à ne plus savoir qu’en faire !
Tant de chiffres d’affaires à ne savoir qu’en faire !
Christine Duhamel.
Mosaïques de parterres aux saveurs cultivées !
Dessins d’un Le Nôtre aux courbures effilées !
Allées aux tendres cultures si raffinées, si colorées !
Harmonie qui n’a de cesse qu’une raison détournée !
Fruits et légumes sont sous l’Empire du jardinier,
Fraîcheurs d’un printemps libre de ses sentiers !
Lourdeurs d’un été épousant une forte maturité !
Caresses de nature émerveillant ces belles années !
Labyrinthe qui mène au cœur d’une carte étoilée,
Tant de recettes à exécuter, à peaufiner pour nos palais !
Au jardin d’une France délicate pour les gourmets
Goûtant les proches terroirs d’un Saumur étayé.
Villandry, toi, tu m’as prêté un site de renom
Au creux d’un château gardant tes blasons
Pour le plaisir d’un lieu visité sans prétention
Au grand plaisir des jardiniers dessinant ton jupon.
Christine Duhamel.