Un jour de juillet, je suis allée chez toi, Santorin,
Sur ta face raide et rocheuse, je me suis plantée,
A l’ombre de tes maisons blanches perlées,
Les yeux emplis de soleil, je pense aux bains.
Les ruelles serpentant ces villages dépaysants,
M’invitent au sermon des popes qui se plient
Au temps de la foi orthodoxe, ils nous prient
De ne pas oublier leur pieuse tranquillité d’antan.
Le long du sentier aux ânes, je me suis promenée
De bas en haut sur le dos d’un mulet bien Sympa,
Sous le regard furtif des pélicans qui posent là
Sous les regards des passants jouant au jeu de Polé.
Les maisonnettes dessinant les lieux de rêve éternel,
S’alignent le long des ruelles éclairées de merveilles
Plissent les frelons qui cherchent les fruits vermeils,
Emmerveillent les oiseaux qui signent l'arc-en-ciel.
Christine Duhamel.