Dans l'attente de ta réponse au sujet des prochains concerts, je te prie de croire, Mikis Théodorakis,à mes salutations distinguées.
Christine Duhamel.
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Au pied de l' Acropole se tient le théatre de Dyonisos. je n'oublierai pas cet endroit qui me transposa loin de notre époque. J 'étais en extase, je voyais une foule s'asseoir le long des sièges et s'exclamait devant une pièce de théatre.
J'aurais tant voulu leur dire que j'étais soudain là près d'eux, admirant cette représentation dramatique mais le soleil brûlant de Grèce m'a fait comprendre que je ne devais pas rester là surtout en plein midi, et dommage ce beau mirage antique disparut soudain de mes yeux...
Christine Duhamel.
La mentalité méditerranéenne est bien là ancrée à chaque coin de rue. Il fait si chaud le jour surtout à l’approche de l’été. La vie en Grèce s’arrête l’après-midi sauf pour les touristes à la recherche d’un soleil de plomb. Par contre les soirées et les nuits réveillent ce peuple au milieu d’une ambiance vivante et bruyante.
De ce fait, cette civilisation hellénique jouit de son climat mais il ne faut pas oublier un passé encore si présent malgré le monde moderne qui essaie de rattraper ce soi-disant « retard » .
La vie là-bas montre une passion pour une vie qui se défait d’une monotonie qui nous avale, nous les occidentaux. Le temps peut s’arrêter, le temps d’une conversation, il faut profiter de la vie, de ses opportunités, de ses joies et aussi de ses larmes.
Les Grecs sont libres de leur temps à vivre, ils espèrent le meilleur de tout ce qui peut se présenter devant eux, ils optimisent leur problème, ne veulent pas de cet esprit de compétition qui nous rend aveugle et stressé. Ils arborent un grand calme, ils sont très philosophes et patients et nous montrent la voie de l’espérance et d’une vieillesse paisible. Leurs seuls grands soucis sont les guerres et le manque d’argent. Il est vrai que la Grèce du vingtième siècle a connu dictatures et invasions. D’ailleurs les chansons grecques sont souvent empreintes de poésie triste ! Ils aiment tant la paix, l’harmonie !
C’est pour cela qu’il ne faut pas seulement connaître ce pays à travers ses paysages, il faut aussi s’introduire au cœur de son peuple.
Duhamel Christine
Tant d’eaux autour de toutes tes terres, tant d’îles sur tes mers !
Pays aux vocations maritimes, au périple des navigateurs, tu ne devrais pas être tant dispersée mais tu n’a pas eu le choix, Dieu t’a fait ainsi !
Cependant ta mentalité, ta culture, ton peuple fusionnent cette belle patrie en lambeaux qui ne demanderait qu’à s’unifier. Mais que serait la Grèce sans ses îles, ses escales !
J’ai connu sous tes ailes, toutes ces escales que ce soit vers Corfou, l’Italie, les Cyclades ou tout simplement vers ton île précieuse, la Crète. C’est si beau de parcourir cette eau bleue, elle est si calme,si tendre, si pénétrante à nos yeux !Toutes ces îles, ces criques, ces ports, c’est magnifique, je rêve encore !
Ces traversées à travers ton pays m’ont imprégnée de cette musique qui semble surgir des profondeurs de la mer quand le bateau fait sa route vers une de tes nombreuses destinations…
En ces temps bien lointains, lorsque nos grecs tombaient malades, ils avaient recours aux grâces d’Asclépios. Les bien-chanceux qui côtoyaient Epidaure, pouvaient l’invoquer.
En son temple, se promenaient des serpents non-venimeux en toute liberté. Il fallait ne pas avoir peur de ces animaux même s’ils impressionnent la plupart d’entre nous, mais c’était la coutume et c’est pourquoi Asclépios est toujours montré avec son grand bâton entouré d’un serpent.
C’était, si on peut le dire ainsi, le Lourdes de l’époque avec tout son cortège de règles strictes, avec des silences et des mots à mesurer en plus!
Par son appel tant voulu, Asclépios apparaissait en songe aux prêtres et leur révélait le remède qui rendait la santé ou pourquoi pas, la guérison complète.
Parcourant les îles Cyclades, je me suis égarée un instant sur l’île de Santorin ou Théra. Il faisait si beau, les villages perchés en haut d’une falaise qui n’a pas fini d’étonner les archéologues et les historiens avertis, m’ont envahie d’une ivresse de connaître cette épopée qui fit parler de Santorin à l’époque de Platon.
Il est vrai qu’il faut la voir et observer les traces laissées par ce volcan pour comprendre l’ampleur des dégâts. En effet une énorme explosion eut lieu aux alentours du deuxième millénaire avant Jésus-Christ. Les légères fumées visibles sur l’île juste en face de la falaise de Théra témoignent d’un endormissement profond de ce volcan depuis cette époque mais je n’aime pas ces fumées sentant le soufre, je me pose bien des questions… surtout que l’eau abordant cet îlot noirâtre et caillouteux est bien chaude par rapport au reste de la mer Egée.
Difficile de comprendre le passé mais les ruines de la cité d’Akrotiri située sur Théra formulent l’hypothèse d’une civilisation avancée pour l’époque ! Pour les Grecs habitant cette magnifique île mystérieuse, il ne serait pas difficile d’y croire tant les conversations parlent de ce mythe de L’Atlantide.