Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

poemes sur societe

Les jours jaunes.

Les jours jaunes.

Un poème inspiré du film "Un jour sans fin" et qui parle  aussi  du train-train quotidien!

 

Dés l’aube, les rêves s’envolent sans retour
Les valeurs sentimentales plaisent au gris sourd
La vitre de la fenêtre rivalise avec les nouvelles
Les paroles du poste libèrent les histoires si belles.
 
Les salles de bain s’embrument de vapeur miroir
L’eau qui coule rappelle les vacances sans gloire
Les croissants dorés ravivent les lueurs du jour
Le café grouillant parfume la cuisine de son velours.
 
Le matin, sous les rues sans parole, tant de fourmis
Parcourent leur ligne de vie avec le vide des envies
Sous les projecteurs des employeurs, ils s’avancent
Sans un regard oblique sur la journée qui avance.
 
Les midis, restaurants et cantines allument les passions
Les femmes évoquent leur vie pleines de punitions
Les hommes crachent leur métier avec joie éteinte
Les montres écoutant les pauses si courtes d’étreintes.
 
L’après-midi, les téléphones sonnent sans sonner
Les chefs sablent leur week-end de gâteaux sablés
Les fins approchent vers les aiguilles qui descendent
Avec le regret de ne pas avoir vu les rages qui pendent. 
 
Les soirs nous appellent au creux des divans lisses
La télévision délivre ses soirées de mots qui glissent
Les lumières se réveillent dans la pénombre du matelas
Mais que sera demain qui, de son histoire nous punira!

Duhamel Christine.
 

Voir les commentaires

Je t'aperçois Athéna.

Je t'aperçois Athéna.

Athéna, la penseuse, la sagesse

De tes temples aux cultes héroïques

Tu te sens, déesse, femme prêtresse

Qui se voue à mes prières épiques!

 

De ton sanctuaire, je t'aperçois Athéna

Belle, vouée aux combats des terres

Douce comme une eau sans éclats

Furtive comme le vent de la mer.

 

Force tu-es quand il s’agit de combats !

Pensive tu-es quand tu prends tes décisions !

Intuitive tu-es quand tu décides pour moi !

Décisive tu-es quand tu vis ta passion!

 

Athéna, accompagnée de ta chouette

Tu es passionnante quand tu apparais

Finement revêtue de ta longue toilette

Flottante parmi les vents détournés.

 

Christine Duhamel.

 

Voir les commentaires

Cheminées d'usines....

Poème décrivant la vie de Roubaix  vers la fin du XIX ème siècle!

Poème décrivant la vie de Roubaix vers la fin du XIX ème siècle!

De ma fenêtre, au dessus des toits de Roubaix,

Le paysage me parle de ton industrie grisée

Au cœur du textile qui fait sa place d’honneur

Parmi ses corons, ses vies haletantes de labeur.

 

Tant de fumées partant dans les airs sans arrêt,

Tant de poussières retombant sur nos sentiers

Rayés de pavés qui défilent sur nos quotidiens,

Là où le souffle de vivre promet que du dédain !

 

Toutes les rues se parfument au nom de l’ouvrage,

Toutes ces filatures ébruitant le son du cardage

Toutes ces mains courant pour manger un peu

Pour subsister au temps des cigales au mieux !

 

Lire sur Zola, pas le temps, pas le savoir nécessaire !

Se taire devant les écrasements pour tuer les nerfs !

S’affirmer au nom d’une liberté qui se meurt tant

Sous les coups de pied des bourgeois s’époustouflant !

 

Tant de fourmis ouvrières entassées en piles sages,

Tant de conditions difficiles à vivre à tout âge,

Tant de travail lourd à ne plus savoir qu’en  faire !

Tant de chiffres d’affaires à ne savoir qu’en  faire !

 

Christine Duhamel.

Voir les commentaires

Noirs et blancs.

Noirs et blancs.

Amérique, toi qui nous dictes ta loi

Pourquoi tant de différences en toi ?

La loi du blanc accuse le faible noir

Qui ne peut se défaire de tout son noir !

 

Pourquoi des quartiers selon cette différence

Où Black and White se réuniraient sans offense ?

Où la couleur de peau serait un honneur !

Où la société blanche oublierait ses rancœurs !

 

Tant de ghettos, de bidonvilles au nom de la peau !

Tant de drogues, de rackets qui rongent la peau !

Ce noir qui appauvrit ses visages oubliés

D’une société si vantée dans toutes ses publicités !

 

Sur cette profonde injustice sociale, soyez offensé !

Dites aux américains d’ouvrir leur porte aux oubliés !

Jeunes de France, écrivez au gouvernement américain !

Signez une pétition pour abolir le racisme américain !

Duhamel Christine.

 

Voir les commentaires

Dieu.

Dieu.

J'aimerais tant vous parler de notre Terre

Elle tourne parfois si mal, tant de guerres

Mon chagrin vous fait pleurer, pourquoi tuer

Pour une gloire qui n'a aucune valeur sensée.

                                                                                   

Je ne supporte pas non plus la misère

Tous ces gens sans abris, je suis en colère

Vous Dieu, vous ne la supportez pas non plus

Que faire contre les capitaux qui nous tuent!

                                                                                    

J'aimerais tant partir sur une planète sage

Où on ne parlerait pas de haine, de saccages

Les humains ont oublié Dieu, il se plaint, pitié

Que nous n'aimons plus ce qu'il nous a donné.

                                                                                    

Nos envies s'envolent vers des Amériques folles

Nous ne pensons plus qu'à vouloir notre auréole

Au détriment des malheureux, il ne faut pas voler

Leur maigre revenu, je suis en colère sur la société.

                                                                                             

Dieu n'a pas pu guérir des camps de concentration

Il ne supporte plus les envies de jouer au cornichon

Quand tant de morts lui parlent des tortures d'Hitler

Cependant la Yougoslavie a osé, Dieu est si amer.

                                                                                           

Les leçons de l'histoire n'ont pas éclairé nos esprits

Nous répétons toujours les mêmes erreurs sans soucis

L'humanité cherche toujours à crucifier le Sauveur

Et je rêve de vous parler, Dieu, de l'humanité sans coeur.

Duhamel Christine.

 

Voir les commentaires

Sur les sentiers du monde.

Sur les sentiers du monde.

Sur la route des souhaits, je me suis reposée

Au détour d’une cascade, je me suis renouée
Avec la sage nature sur laquelle je m’invente
Les doux songes et les projets qui m’éventent.
 
La cascade aux milles reflets m’implore de grâce
Le doux ruisseau se tortille de joies sans disgrâce
Les fleurs multicolores frisent les berges escarpées
Les oiseaux ,de leur chant, parlent des rires oubliées.
 
Les routes du monde sont si difficiles parfois,
Elles nous guident sur des longs déserts sans foi
Mais les mers fascinent le marin en quête d’illusions
Et les vagues qui s’enroulent nous renvoient au fond.
 
Les montagnes attisent les passions des conquêtes
Les forêts de sapins nous cheminent vers les fêtes
Les écureuils nous racontent les histoires répétées
De l’humanité qui n’a toujours pas su s’entêter.
 
Les sommets blancs des gloires sensées s’enneigent
De pensées sommaires qui nous prennent au piège
Les goélands nous indiquent la vraie voie à suivre
Mais nos cœurs d’humains nous éloignent du vivre.
 
Les soleils nous inondent pour des éternels sentiments
D’amour, d’images rêvées d’enfance sans frémissement
Les ages vermeils s’enlisent dans des fauteuils velours             
Sous l’œil agacé des doctrines invoquant les beaux jours.

Duhamel Christine
 

Voir les commentaires

Sur les traces de Germinal!

j'ai des ancêtres qui ont travaillé dans les mines au XIX ème siècle!

j'ai des ancêtres qui ont travaillé dans les mines au XIX ème siècle!

Emile Zola, jadis, contait sur son siècle sourd,

L'histoire des mineurs qui vivaient si en deçà,

De la pauvreté, de la soumission sans apparat,

Sans pouvoir se déplier de leurs soucis lourds.

 

Les mines illuminaient nuits et jours sans écho,

Les maintes galeries aux gueules noires priant

Le bon Dieu d'une pitié sans mesure, sans pourtant

Oser lui dire qu'ils avaient droit à une dose d'égo.

 

Tant de charbons, tant de travail, tant de victimes,

D'enfance abusée des sarcasmes du bourgeois dur,

De vies si nulles au fond des éboulis en tas d'ordures,

Où la honte rime avec la classe des idiots qui triment!

 

Les durs labeurs posaient leur visage en inclinations

Devant les finances sans coeur, sans ardeur, sans chaleur,

Où la seule erreur était d'avoir voulu vivre sa valeur,

Sur des chantiers dénudés de sens et de significations.

 

La révolution a voulu se faire entendre en choeur,

Mais les belles mains blanches avaient le sceptre d'or,

Les petites mains noires, la fatigue et le grand inconfort,

C'est si difficile de se battre contre l'ardeur des tueurs!

 

 

 

Christine Duhamel.

Voir les commentaires

Age tendre et tête de bois

Age tendre et tête de bois

Difficile l’adolescence quand on veut le monde !
Difficile de montrer sa raison quand on sort de l’enfance !
On veut toujours avoir raison malgré les remontrances !
Et quelle tendresse lorsqu’on veut aimer le monde !

Age tendre et tête de bois, âge des amours difficiles
Age où tous les rêves sont permis, les soucis aussi !
Filer comme le vent à travers les dédales des envies,
Aimer vivre ou souffrir du monde parfois si difficile !

Age tendre et tête de bois, parfois dur pour les parents
Qui n’ont pas su s’accrocher à leur idéologie ou leur outrance,
Qui n’ont pas compris que leur petit était sorti de l’enfance,
Qui désespèrent aussi de se voir vieilli à travers ce changement !

Age tendre et tête de bois, comme la mode les amuse
Filles ou garçons, vêtements et coiffures riment en chœur,
C’est vraiment l’âge des n’importe quoi, sur un air moqueur,
Ils s’amusent du monde adulte et de ses pouvoirs qui l’usent.

( D'après une chanson de Gilbert Bécaud )

 
Duhamel Christine.

 

Voir les commentaires

Fool sentimentale.

Fool sentimentale.

Les rues remplies de voitures qui filent,

De files d'attente aux caisses des magasins,

D'attentes sans fin au rythme des refrains

D'amour aux mains vides des cinéphiles!

Etre fool sentimentale, tant envie d'idéal

Sous un ciel sonnant la grisaille velours,

Les villes s'encrassent dans leurs beaux jours

Au fil des saisons, des climats fatals!

Les gens robotisés par tant d'années vécues

Animent nos rues d'une paix profonde

Sous les porches des églises qui refondent

Les paroles d'un Christ tant attendu.

Etre fool sentimentale, soif d'idéal!

Etre libre au source d'une vie colorée!

Reconnaître la foi de croire à l'égalité

Des chances au bord d'une cité banale!


Duhamel Christine.

 

Voir les commentaires

Fleurs du mal.

Fleurs du mal.

Les trottoirs se laissent aux pluies d’hiver,

Les pavés gris s’émoussent sous nos pas,
Dur de chanter, il fait si froid l’hiver,
Au givre, mes pieds frissonnent de froid.
 
Les lanternes qui éclairent nos chemins
N’osent se rebeller sur les idées durcies
Leur lumière guide les vies de chagrins,
Sur le noir velours des manteaux ternis.
 
L’œil rivé sur le chien qui se promène,
Je me sens vide, le cœur sans éclairci,
Les mains vides de projet, sans haine,
Je revois les jours roses qui sont partis.
 
Misère, tu me tends la perche sans hâte,
Ma voix ne peut dire les songes interdits
Mes lèvres s’ouvrent aux portes écarlates
De dédain, elles me laissent sous la pluie.
 
J’aimerais que ma joie cerise s’éveille
Sous le regard des autres, sans pitié
Mais que dire des autres qui  veillent
A l’encontre de mes soupirs inavoués. 
 
Christine Duhamel.
 

Voir les commentaires