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Anne Frank.

En souvenir des déportés et des victimes du nazisme!

En souvenir des déportés et des victimes du nazisme!

 

A Amsterdam, tu étais déjà si jeune, si pure,

De tes treize ans, tu te faisais toute une vie

D'écrivain où tu prônais une nouvelle culture,

Sur le droit des femmes, des juifs, des soumis.

 

Les joies de l'écriture créèrent ton journal intime,

La poursuite des juifs te marqua de l'étoile jaune,

Jusqu'au jour où le nazisme fit ton sort ultime,

Où tu te fixa en cachette à l'Annexe, en aumône.

 

Pendant ces deux années d'enfermement noir,

La nourriture se fit de plus en plus rare et pauvre,

Tes parents, ta soeur, tes voisins broyaient du noir,

Il fallait absolument se taire des autres, quelle pauvre!

 

Ton journal fut bravement rédigé en ces deux ans,

Tes émotions, tes joies et tes soucis s'y gravèrent,

Ton dégout de cette guerre marquèrent ces deux ans,

Jusqu'au jour où la gestapo arriva pour ouvrir ce repère.

 

Le chemin des camps de concentration fut ton destin,

Comme celui de tant de juifs, mais Bergen-Belsen là,

Fut ton arrêt, le dernier, sur cette vie si courte, oh destin!

Le typhus fut ta dernière lutte, après tant de souffrance là!


Christine Duhamel.

 

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L'Alhambra

L'Alhambra
Comme un jardin suspendu dans le cœur de l’ Espagne
L’amour flotte sur les dalles mosaïques de ma vie,
Les sentiers fleuris de mon être parcourent ma poigne
D’aimer, d’embrasser, de parcourir les  allées fleuries.
 
Mon destin fut de te connaître au milieu des jasmins,
Sous un ciel bleu azur, les cheveux en lierres furtives
Ta peau évaporant les airs de fleurs d’oranger, ta main
Soulevant les parterres envoûtés par mille fleurs récursives.
                               
Fontaines d’arts poétiques, sous un air marocain, chantent
La douce mélodie flamboyante des voix qui donnent le plaisir
De séduire lentement sans un oubli, sous les cordes vibrantes,
Des harpes de fer forgé entourant les patios ombragés d’élixir.
 
Alhambra, je te tiens, sous mes ivresses érotiques évasives,
Dans les feux du soleil brûlant de toutes ses lueurs grisées
Je m’embrase comme un feu de paille, sous les lanternes furtives,
Et mon âme se livre aux tournoiements des camélias idéalisés.
 
Soudain, au sommet des marches qui mènent à la salle principale
Je me vois vouée à la muse voilée m’interpellant de sa voix baroque,
Mon bel émir luisant de son arrogance vers une autre beauté idéale,
Le cœur en larmes, je m’incline  de pitié sans aucune réciproque. 
                                                    .
Duhamel Christine.
 

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