Coule, coule le temps des beaux jours passés
Sur mon âme s’érige l’espoir d’une paix rêvée,
Dans les entrailles de ma terre germe l’amour
D’une liberté sous un ciel terni de vautours.
Force, force est ma belle patrie source de blés
Qui au cœur de ses frontières sonne la volonté
De conserver l’harmonie d’un peuple meurtri
Sous les embrasements d’un vent d’Est maudit.
Chante, chante la colère de ma voix natale
Sous les lueurs infernales des bombes fatales,
Par-delà l’horizon voilé, mon cœur se serre,
Pourrais-je revivre au milieu de mes terres?
Bleu, Jaune, seront toujours mes vraies couleurs
Érigées fièrement sur mes belles cités de labeur,
Au son des chants polyphoniques qui propagent
Le courage de résister face à l’ennemi sans visage.
DUHAMEL Christine