Devine-moi à travers mes émoticones
Rougir de plaisir, d'envie, de tendresse!
Lis-moi à travers les têtes qui déconnent
Adresse-moi tes plus belles phrases, tes prouesses!
Un clin d'oeil, un sourire, un fou-rire
Que d'émotions accompagnant ces jaunes rondeurs!
Que de signes parlant de mots sans le dire!
Que de réponses cachées au coeur de ton ardeur!
Emoticones d'un soir, d'un espoir, filent la toile
D'une communication électronique cryptant les doigts,
D'un ordinateur qui délivre son coeur sous son voile
D'un internet combinant les longues paroles sans voix!
Emoticones, vous m'avez convaincu sur toute la ligne
De vos rigolades, de vos taquineries, de votre tendresse
Sur une musique silencieuse aux songes dignes!
Sur un accord mesurant les rythmes de vos finesses!
Christine Duhamel.
Sur la route des souhaits, je me suis reposée
Why do you go away without passion?
Why do you agree with the city of power?
Anyone can’t buy the heart of my unknown devotion?
Through the towers, I’m looking for an invisible flower!
Combing the doors of the way which are disseminated!
Singing in the parts of the city, without speaking to the others!
Eating quiet for a quarter of an hour, love be located!
Sitting in the parcels of beating hearts for proclaiming the others!
Dreaming of the future can’t be a casual action to prove!
Crying for a different world would be necessary, good!
Giving gradually, it would be a part of getting into a groove!
Running fast without smoking, it’s easy for you, so good!
Carrying the arm of peace and love, you’re the big one!
Feeling the air of change, it isn’t easy for the asleep!
Scrawling through the roads of communication for the best one!
Reading the news with fancy eyes, don’t look asleep!
Christine Duhamel.
He seems so unlucky, so seedy
His dark eyes implore some kindness
His amazed hair recalls his idleness
His shoes have come off his fallen body.
The outside man had suddenly lost his work
The fate had deposited him along the street
Under the insensible lights which paint the street
Along the walls, he dreams about misty work.
His pitiable face speaks of this difficult life
Reduced to begging in the name of strict economy
In the name of an injustice which called redundancy
In the name of a bad luck which consume life.
The garbage can is sometimes his small wages
Bottles of whisky invade his body all day long
Homeless, alone, dirty, he roams about all day long
Thinking of the past where he could earn wages.
Christine Duhamel.
Emile Zola, jadis, contait sur son siècle sourd,
L'histoire des mineurs qui vivaient si en deçà,
De la pauvreté, de la soumission sans apparat,
Sans pouvoir se déplier de leurs soucis lourds.
Les mines illuminaient nuits et jours sans écho,
Les maintes galeries aux gueules noires priant
Le bon Dieu d'une pitié sans mesure, sans pourtant
Oser lui dire qu'ils avaient droit à une dose d'égo.
Tant de charbons, tant de travail, tant de victimes,
D'enfance abusée des sarcasmes du bourgeois dur,
De vies si nulles au fond des éboulis en tas d'ordures,
Où la honte rime avec la classe des idiots qui triment!
Les durs labeurs posaient leur visage en inclinations
Devant les finances sans coeur, sans ardeur, sans chaleur,
Où la seule erreur était d'avoir voulu vivre sa valeur,
Sur des chantiers dénudés de sens et de significations.
La révolution a voulu se faire entendre en choeur,
Mais les belles mains blanches avaient le sceptre d'or,
Les petites mains noires, la fatigue et le grand inconfort,
C'est si difficile de se battre contre l'ardeur des tueurs!
Christine Duhamel.