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Les jours jaunes.

Les jours jaunes.

Un poème inspiré du film "Un jour sans fin" et qui parle  aussi  du train-train quotidien!

 

Dés l’aube, les rêves s’envolent sans retour
Les valeurs sentimentales plaisent au gris sourd
La vitre de la fenêtre rivalise avec les nouvelles
Les paroles du poste libèrent les histoires si belles.
 
Les salles de bain s’embrument de vapeur miroir
L’eau qui coule rappelle les vacances sans gloire
Les croissants dorés ravivent les lueurs du jour
Le café grouillant parfume la cuisine de son velours.
 
Le matin, sous les rues sans parole, tant de fourmis
Parcourent leur ligne de vie avec le vide des envies
Sous les projecteurs des employeurs, ils s’avancent
Sans un regard oblique sur la journée qui avance.
 
Les midis, restaurants et cantines allument les passions
Les femmes évoquent leur vie pleines de punitions
Les hommes crachent leur métier avec joie éteinte
Les montres écoutant les pauses si courtes d’étreintes.
 
L’après-midi, les téléphones sonnent sans sonner
Les chefs sablent leur week-end de gâteaux sablés
Les fins approchent vers les aiguilles qui descendent
Avec le regret de ne pas avoir vu les rages qui pendent. 
 
Les soirs nous appellent au creux des divans lisses
La télévision délivre ses soirées de mots qui glissent
Les lumières se réveillent dans la pénombre du matelas
Mais que sera demain qui, de son histoire nous punira!

Duhamel Christine.
 

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Les papillons de MYKONOS.

Les papillons de MYKONOS.

Libre, mon coeur est libre, ce papillon me le dira !

Pauvre, ma maison est pauvre, ce papillon m'apportera !

Belle, comme je suis belle, comme les ailes de ce papillon !

Fragile, ma vie fragile, comme les ailes de ce papillon !

 

Mykonos aux multiples papillons, tu nous entoures,

De ta chaleur, de ta tiédeur, quand vient le cœur lourd !

De tes chants, de tes prières, quand vient le grand amour !

De tes chagrins, de tes larmes, quand vient l’aveu sans retour !

 

Moulins, papillons ont pris l'aventure des vents égéens,

Homère de ses poèmes a reconnu tant de secrets marins,

Les déesses m’auraient avoué son retour, sur une prose,

Mais les papillons nous appellent sur des rimes en prose.

 

Mykonos aux songes des étés grecs, vole en chansons,

Sur des musiques de muses, fait danser le bataillon,

Au milieu des papillons qui de leurs ailes gèrent l’île bleutée,

Balançant les vagues qui flirtent avec ses côtes savourées.

 

Christine Duhamel.

 

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