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Sur les rives de Budapest.

Sur les rives de Budapest.

Sur les longues rives de Budapest, sous un soupir,
Je repense à tes charmes sous un ciel étreint d'élixir
Ton parlement étalé, s'élance d'aiguilles dentelées,
Sous le regard attendri du Danube aux courbes élancées.

Les palais entourés d'églises et d'arbres miraculés,
S'évertuent à exister sous tes folklores dentelés,
Buda et Pest, réunis pour une grande amitié à vie
Grâce à l'audace du Danube et de ses ponts attendris!

Les nuits à Budapest sont si lumineuses, si fascinantes,
Les tramways sillonnant les rues innombrables et pesantes
D'histoire à ne plus en finir, tracent leur rail sur leur chemin,
L'air attendri par les voitures préférant s'effacer en vain.

La colline de Buda regorge de mille merveilles à découvrir,
Grottes, château, églises, monuments à ne plus en finir,
S'évertuent à dominer Pest de toute leur digne hauteur,
Sous le regard complice de l'île Marguerite en leur faveur.


Christine Duhamel.
 

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Les Charentes.

Les Charentes.

Le paysage tisse une grande toile

La verdure dessine les bocages

Les traits du peintre rayent le feuillage

Ses tons se scindent en lumière astrale.

 

Les vallées dessinent des courbes folles

Les rivières traversent le coeur des forêts

Les prés se dessinent en mailles fermées

Les fontaines s'engorgent d'eaux folles.

 

Les pâturages se vouent au patrimoine

La tiédeur des foins s'engorge de soleil

Les collines rayonnent de mille merveilles

La campagne amoncelle maïs et avoines.

 

Les paysans, travaillant dans leur champs,

S'usent au fil des récoltes, et se plient,

Leur accent s'égosille sous leurs cris,

Leur peau se détend de rires d'antan. 

 

Duhamel Christine.

 

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Au mont des Cats.

Au mont des Cats.

Un mont par-ci, par-là, tant mieux !

Notre Flandre si plate à nos yeux !

Par-dessus ce mont, quelle belle vue !

Pour la gloire du Nord, telle une revue !

 

L ’abbaye si calme, si loin de tout, vise

Son architecture, ses homélies requises,

Aux voix des moines bénédictins en piste,

Sous la fantaisie des traditions trappistes.

 

Marcher vers la lumière des chants joyeux

Se parler au cœur du silence des cieux,

Admirer les processions des moines tus

Dans leurs consécrations, pas de survenues !

 

Leurs productions, en particulier le fromage,

Apportent un charme irrésistible au village

Dont ses toits rouges épousent cette montagne

Si locale, si verdoyante, oh ! Mont de cocagne !

 

Christine Duhamel.

 

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Sur les quais de Boulogne.

Sur les quais de Boulogne.

Un matin, lors des brumes naissantes,

J'ai entrevu ton ombre, où allais-tu?

Sur ce quai, j'attends toujours, patiente,

Un soir, peut-être, au recoin d'une rue!

 

Les vagues qui s'effritent au pied du quai,

Comptent les jours, les heures d'espoir,

Où les prières ont tant pleuré depuis cet été,

Sur un départ filant au gré des vents d'un soir!

 

Les marins de ce port tanguent sur leurs pas,

Les chalutiers aux visages creusés évoquent

Ce passé où tu parcourais les mers là-bas,

Sans l'ombre d'un adieu, où va cette époque!

 

Les larmes aux yeux, ce quai m'interpelle!

Les vents de la côte vivent de ces écueils,

Où les âmes de nos marins chantent l'éternel!

Mais la mer gouverne nos vies de ses écueils!

 

Christine Duhamel.

 

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En Souvenir du lycée.

En Souvenir du lycée.

 

En quête d’aventures sages, je me glisse
Dans les abris-bus des sans-issues, quel délice !
Les yeux écarquillés, les pupilles averties
De tout mon élan, j’attends le bus terni.

Les mains en poche, les joues épanouies
L’âme en quête de sourires même enfouies
Où sont les rires qui réveillent les âmes !
Où sont les voix averties qui s’enflamment!

Le lycée en poche, d’amies, je m’y penche
De calambours sur les professeurs, belle revanche !
Sur les boulevards de Roubaix, le bus s’énerve
Au bord des trottoirs, il se permet des trêves.

Tous les jours, il se fait attendre pas longtemps
Ma montre surveille ses allers-retours trépidants
Mon sac lourd cambre mes épaules si éprouvées
Dans le bus, je pourrais enfin m’y retrouver.

 

Christine Duhamel.

 

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Sur les marches d'Epidaure.

Sur les marches d'Epidaure.

Dans l’amphithéâtre des scènes antiques

Je me suis glissée sur un gradin d’histoire

Sous le soleil couchant se tenait la gloire

Du Péloponnèse livré aux arts dramatiques.

                                                                                           

Tous les arbres se taisaient au crépuscule,

Là, où dans l’hémicycle, les voix proféraient

Leur épopée sous les cieux d’une ère passée

Où l’Antiquité attirait les foules noctambules !

                                                                       

 La pièce de théâtre jouait son drame épique

Les costumes reflétaient les épopées d’Homère

L’acoustique retransmettait jusqu’aux arrières

Sans aucune faille, les paroles hellénistiques.

                                                                                            

Tous les oliviers environnants se pavanaient

Aux allées pourvues de cigales du Kynortion

Là, où les malades imploraient par invocation,

Asclépios, le bel héros au serpent tant vénéré !  

 

Christine Duhamel.

 

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Age tendre et tête de bois

Age tendre et tête de bois

Difficile l’adolescence quand on veut le monde !
Difficile de montrer sa raison quand on sort de l’enfance !
On veut toujours avoir raison malgré les remontrances !
Et quelle tendresse lorsqu’on veut aimer le monde !

Age tendre et tête de bois, âge des amours difficiles
Age où tous les rêves sont permis, les soucis aussi !
Filer comme le vent à travers les dédales des envies,
Aimer vivre ou souffrir du monde parfois si difficile !

Age tendre et tête de bois, parfois dur pour les parents
Qui n’ont pas su s’accrocher à leur idéologie ou leur outrance,
Qui n’ont pas compris que leur petit était sorti de l’enfance,
Qui désespèrent aussi de se voir vieilli à travers ce changement !

Age tendre et tête de bois, comme la mode les amuse
Filles ou garçons, vêtements et coiffures riment en chœur,
C’est vraiment l’âge des n’importe quoi, sur un air moqueur,
Ils s’amusent du monde adulte et de ses pouvoirs qui l’usent.

( D'après une chanson de Gilbert Bécaud )

 
Duhamel Christine.

 

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