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Maman

Ce poème est un hommage à ma mère maintenant décédée depuis 1985.

Ce poème est un hommage à ma mère maintenant décédée depuis 1985.

Depuis ma plus tendre enfance, je t’admirais si bonne, si gracieuse

De mes petits bras, je t’appelais, je t’enlaçais souvent, si tendrement

Dans tes bras si réconfortants, je te sentais si douce, si berceuse

Sur ton doux visage, se lisait pour toujours l’amour d’une maman.

 

Les jours d’écoles, tu m’y accompagnais le long des trottoirs

Au goûter, tu étais toujours présente, de toutes tes chansons

Au détour des magasins, tu m’achetais sans faute mes histoires

Lors des après-midi libres, tu m’offrais des glaces sans façon.

 

Le matin, tu me préparais mon mazagran de café, avec une faluche

Le midi, nous n’étions que deux, assises à l’étroit dans la cuisine

Le soir, tes repas garnissaient toute la table de mets sans trucmuche

Ton sourire bien épuisé ranimait ma journée scolaire si divine.   

 

Autour de toi, tous tes bibelots et napperons parlaient de ton art

Les meubles bien cirés luisaient de toute leur propreté de faïence

Tes tabliers imprimés parlaient de tout ton travail sans retard

Tes mains si propres et blanches montraient toute ton importance.   

 

Ta cinquantaine affirmée marqua la fin d’une vie d’ouvrages sans nom

L’arrivée effroyable du cancer  plissa les jours du calendrier de l’Avent

Le nouvel an pleura pour l’éternité le doux refrain de ton prénom  

Sur ta pierre tombale, chante à tout jamais l’ange des songes d’antan.

 

Christine Duhamel.

 

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Sou leo.

Sou leo.
Sous les montagnes de feuilles de vigne,
Les chants du bouzouki me bercent fort
Sans l’ombre d’un doute, l’air si digne
Ma voix tangue aux sillons des accords.
 
Sou léo, sou léo, échété Antiparos Minos !
L’amour des flots me chatouille les reins
Dans l’eau si bleue, Pou iné Innexos Pinos ?
Je t’aime toujours depuis cet oubli de rien.
 
Les branches d’oliviers vibrent au son des mots,
Les sirènes cachées s’amusent de mon talent,
Les cigales bleuies sous les lanternes diabolos
Susurrent les baisers volés d’un prince charmant.
 
Quand la cité des tavernes aux chants d’été
Libèrent nos cœurs d’amour sans retour
Où vont les pélicans de leur regard enjoué
Sous les cieux des îles esseulées de désamour.
 
Christine Duhamel
 

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Sur les traces de l'Atlantide.

Sur les traces de l'Atlantide.

           Parcourant les îles Cyclades, je me suis égarée un instant sur l’île de Santorin ou Théra. Il faisait si beau, les villages perchés en haut d’une falaise qui n’a pas fini d’étonner les archéologues et les historiens avertis, m’ont envahie d’une ivresse de connaître cette épopée qui fit parler de Santorin à l’époque de Platon.

 

          Il est vrai qu’il faut la voir et observer les traces laissées par ce volcan pour comprendre l’ampleur des dégâts. En effet une énorme explosion eut lieu aux alentours du deuxième millénaire avant Jésus-Christ. Les légères fumées visibles sur l’île juste en face de la falaise de Théra témoignent d’un endormissement profond de ce volcan depuis cette époque mais je n’aime pas ces fumées sentant le soufre, je me pose bien des questions… surtout que l’eau abordant cet îlot noirâtre et caillouteux est bien chaude par rapport au reste de la mer Egée.

 

         Difficile de comprendre le passé mais les ruines de la cité d’Akrotiri située sur Théra formulent l’hypothèse d’une civilisation avancée pour l’époque ! Pour les Grecs habitant cette magnifique île mystérieuse, il ne serait pas difficile d’y croire tant les conversations parlent de ce mythe de L’Atlantide.

 

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Venise, où es-tu?

Venise, où es-tu?

Les feux de l'amour emplissent les gondoles,

Les colombes blanches inaugurent les passions,

Les jeunes mariés chantent de belles paroles,

Les gondoliers, de leur voix volent leurs chansons.

                                                                                         

Les ballades au coeur des ruelles vénitiennes,

Font soupirer l'éternel pont des divins amants,

Les mandolines italiennes ouvrent les persiennes,

D'une mélodie flamboyante qui anime tant d'amants.

                                                                                             

Près de la place Saint-Marc, les pigeons invitent,

Le solitaire en quête d'amour romantique,

Sous leurs ailes battantes s'incline le mérite,

D'aimer la mélodie des chants sages et héroïques.

                                                                                           

Les eaux calmes se troublent parfois sous un ciel,

Qui font chavirer les gondoles libres de leur mode,

L'amour poétique s'envole aux chants superficiels,

Les coeurs jouant au poker, s'amusent des modes.

                                                                                           

Trop d'histoires d'amour ressemblent à des scènes,

De sexe-parties où les femmes arborent le sexe,

Où les hommes se vouent au culte des sirènes,

Au détriment des coeurs victimes des jeux du sexe.

Duhamel Christine.

 

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