Les feux de l'amour emplissent les gondoles,
Les colombes blanches inaugurent les passions,
Les jeunes mariés chantent de belles paroles,
Les gondoliers, de leur voix volent leurs chansons.
Les ballades au coeur des ruelles vénitiennes,
Font soupirer l'éternel pont des divins amants,
Les mandolines italiennes ouvrent les persiennes,
D'une mélodie flamboyante qui anime tant d'amants.
Près de la place Saint-Marc, les pigeons invitent,
Le solitaire en quête d'amour romantique,
Sous leurs ailes battantes s'incline le mérite,
D'aimer la mélodie des chants sages et héroïques.
Les eaux calmes se troublent parfois sous un ciel,
Qui font chavirer les gondoles libres de leur mode,
L'amour poétique s'envole aux chants superficiels,
Les coeurs jouant au poker, s'amusent des modes.
Trop d'histoires d'amour ressemblent à des scènes,
De sexe-parties où les femmes arborent le sexe,
Où les hommes se vouent au culte des sirènes,
Au détriment des coeurs victimes des jeux du sexe.
Duhamel Christine.