Comme un jardin suspendu dans le cœur de l’ Espagne
L’amour flotte sur les dalles mosaïques de ma vie,
Les sentiers fleuris de mon être parcourent ma poigne
D’aimer, d’embrasser, de parcourir les allées fleuries.
Mon destin fut de te connaître au milieu des jasmins,
Sous un ciel bleu azur, les cheveux en lierres furtives
Ta peau évaporant les airs de fleurs d’oranger, ta main
Soulevant les parterres envoûtés par mille fleurs récursives.
Fontaines d’arts poétiques, sous un air marocain, chantent
La douce mélodie flamboyante des voix qui donnent le plaisir
De séduire lentement sans un oubli, sous les cordes vibrantes,
Des harpes de fer forgé entourant les patios ombragés d’élixir.
Alhambra, je te tiens, sous mes ivresses érotiques évasives,
Dans les feux du soleil brûlant de toutes ses lueurs grisées
Je m’embrase comme un feu de paille, sous les lanternes furtives,
Et mon âme se livre aux tournoiements des camélias idéalisés.
Soudain, au sommet des marches qui mènent à la salle principale
Je me vois vouée à la muse voilée m’interpellant de sa voix baroque,
Mon bel émir luisant de son arrogance vers une autre beauté idéale,
Le cœur en larmes, je m’incline de pitié sans aucune réciproque.
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Duhamel Christine.