Le paysage tisse une grande toile
La verdure dessine les bocages
Les traits du peintre rayent le feuillage
Ses tons se scindent en lumière astrale.
Les vallées dessinent des courbes folles
Les rivières traversent le coeur des forêts
Les prés se dessinent en mailles fermées
Les fontaines s'engorgent d'eaux folles.
Les pâturages se vouent au patrimoine
La tiédeur des foins s'engorge de soleil
Les collines rayonnent de mille merveilles
La campagne amoncelle maïs et avoines.
Les paysans, travaillant dans leur champs,
S'usent au fil des récoltes, et se plient,
Leur accent s'égosille sous leurs cris,
Leur peau se détend de rires d'antan.
Duhamel Christine.