Un poème inspiré du film "Un jour sans fin" et qui parle aussi du train-train quotidien!
Dés l’aube, les rêves s’envolent sans retour
Les valeurs sentimentales plaisent au gris sourd
La vitre de la fenêtre rivalise avec les nouvelles
Les paroles du poste libèrent les histoires si belles.
Les salles de bain s’embrument de vapeur miroir
L’eau qui coule rappelle les vacances sans gloire
Les croissants dorés ravivent les lueurs du jour
Le café grouillant parfume la cuisine de son velours.
Le matin, sous les rues sans parole, tant de fourmis
Parcourent leur ligne de vie avec le vide des envies
Sous les projecteurs des employeurs, ils s’avancent
Sans un regard oblique sur la journée qui avance.
Les midis, restaurants et cantines allument les passions
Les femmes évoquent leur vie pleines de punitions
Les hommes crachent leur métier avec joie éteinte
Les montres écoutant les pauses si courtes d’étreintes.
L’après-midi, les téléphones sonnent sans sonner
Les chefs sablent leur week-end de gâteaux sablés
Les fins approchent vers les aiguilles qui descendent
Avec le regret de ne pas avoir vu les rages qui pendent.
Les soirs nous appellent au creux des divans lisses
La télévision délivre ses soirées de mots qui glissent
Les lumières se réveillent dans la pénombre du matelas
Mais que sera demain qui, de son histoire nous punira!
Duhamel Christine.
Duhamel Christine.