Sur la route des souhaits, je me suis reposée
Au détour d’une cascade, je me suis renouée
Avec la sage nature sur laquelle je m’invente
Les doux songes et les projets qui m’éventent.
La cascade aux milles reflets m’implore de grâce
Le doux ruisseau se tortille de joies sans disgrâce
Les fleurs multicolores frisent les berges escarpées
Les oiseaux ,de leur chant, parlent des rires oubliées.
Les routes du monde sont si difficiles parfois,
Elles nous guident sur des longs déserts sans foi
Mais les mers fascinent le marin en quête d’illusions
Et les vagues qui s’enroulent nous renvoient au fond.
Les montagnes attisent les passions des conquêtes
Les forêts de sapins nous cheminent vers les fêtes
Les écureuils nous racontent les histoires répétées
De l’humanité qui n’a toujours pas su s’entêter.
Les sommets blancs des gloires sensées s’enneigent
De pensées sommaires qui nous prennent au piège
Les goélands nous indiquent la vraie voie à suivre
Mais nos cœurs d’humains nous éloignent du vivre.
Les soleils nous inondent pour des éternels sentiments
D’amour, d’images rêvées d’enfance sans frémissement
Les ages vermeils s’enlisent dans des fauteuils velours
Sous l’œil agacé des doctrines invoquant les beaux jours.
Duhamel Christine
Duhamel Christine