Des terres à perte de vue sans fin,
Des herbes folles dans une steppe échaudée,
Des troupeaux de bovidés étreints,
Des fermes étalées, tel un far-ouest oublié!
L'âme du hongrois s'y perd, c'est sûr!
Au coeur des champs où les chevaux sages,
Finissent par donner de leur cambrure,
Leur spectacle fou sur la putsza sauvage!
Belle ballade que voilà parmi ce paysage,
Loin des furies de la ville, et si septentrionale,
Sous l'oeil complice du ciel si calme, si sage,
Où Dame Nature maille sa verdure ornementale!
Dans les sentiers d'Hortobagy, j'ai trouvé ma joie,
Sous un crépuscule si chaud, sous un folklore dentelé,
Les réponses sur un monde loin des tourments narquois,
Avec un sourire bien hongrois au fil d'une calèche attelée!
Christine Duhamel
Mardi, 3 Novembre 2015