Par delà les siècles éternels, Athènes
Ton acropole surgit des ombres bénies
De Périclès, tu érigeas ta vie de reine
Dans tes temples glorieux et inouïes.
Athéna Niké m'a promis tant de songes
Ton temple appelle les passés engloutis
Au gré des vents égéens qui le longent
Sous des ruines refontes en marbre poli.
L'Ereichtéon a tenté les touristes épris
De ses Caryatides aux beautés blanches,
En bas, l'Odéon d'Hérode Atticus séduit
Par ses balustrades en cascades franches.
Athènes, sous ses lumières nocturnes
Chante dans Plaka, ses chants bouzoukis
La tour des vents surveille le soleil diurne,
Et les vents tournants se déversant ici.
La capitale aux mille rues s'est emplie
D'hôtels bétonnés par tous ses recoins,
De restaurants aux saveurs des bouzoukis,
Sous un soleil brûlant qui porte son poing.
Christine Duhamel.