Du Cap Blanc Nez saillant son nez vers l’autre Terre,
Jusqu’au Cap Gris Nez pris par les vents glissants,
Le paysage côtier se dessine en dentelles fières,
En regard de l’Angleterre qui montre ses dents.
L’Europe s’arrête-t’elle là en cet endroit borné ?
La France a-t’elle son dernier mot à vivre en deçà
D’une frontière aux eaux scindant le calcaire frais,
Au-delà d’une langue montrant sa pointe d’apparat ?
La côte d’Opale miroite cette région de ses hauteurs
Si blanches, si abruptes, si touristiques, si belles,
Au regard d’une mer bleu pâle digne de sa valeur,
Où les matelots passent ce détroit empreint du ciel !
La belle plage de sable de Wissant s’étale largement
Entre deux caps bien usités, où le phare fait sirène
Où des blockhaus émergent du sable silencieusement,
Où tant de vacanciers se dotent de tes plages sereines !
Christine Duhamel.