Sur ton île tachetée de moulins à gogo
Je me sens comme un pâtre grec illico
Sous les lumières embrasées d’un ciel
Se jettent les vagues claires bleu pastel.
Tes multiples églises et chapelles blanches
Regorgent d’attrait et d’harmonie franche
Tes popes aux barbes et cheveux longs
Se reposent à l’ombre du soleil de plomb.
Les cigales chantent les refrains Zorba
Les boîtes de nuit s’emplissent de gala
Les coeurs solitaires cherchent l’occasion
De s’unir au son des fleurs en diapason.
Les bateaux qui emplissent et vident
Les tonnes de touristes, se décident
De voguer à qui mieux-mieux biaisant
Les flots rêveurs des mythes d’antan.
Le poulpe des mers taquine franchement
Les filets du pécheur au gré du vent filant,
Sous les caprices de Poséidon la mer bleue
Chante l’épopée d’Homère et des dieux.
Christine Duhamel.