De fil en aiguille, La Loire doucement se faufile,
A travers champs, villes et sites surprenants de style,
Elle se gonfle d’orgueil au gré des châteaux renaissance,
Se dessine un espace voué aux aléas des eaux en abondance.
Son eau si claire inspire le poète rêveur dans ses pensées,
Ses ponts tant traversés ne peuvent décrire son défilé,
Sous les lanternes de cités royales imprimant leur sceau
Elle se dessine une voilure épousant les jardins royaux.
Sa douce musique sillonnant les berges d’herbes folles,
Libère cet émerveillement porteur d’une histoire d’idoles,
Où tant de promenades ont parcouru ses chemins sans fin,
Où tant de poissons s’évertuent à danser sur ses refrains !
Gloire à ton nom, Loire au cours si tortueux, si sauvage !
Gloire à tes châteaux qui n’ont pas fini de sabler ton passage !
Gloire à ton histoire qui perdura au fil des siècles et des années !
Gloire à tes vignobles d’un doux goût filant sous nos palais !
Christine Duhamel.