Loin des plages de France, je me suis évadée,
A l'encontre des plages Baltiques, je rêvais,
De la belle époque qui reluisait sur les maisons,
Belles et dentelées d'un blanc suave et mignon.
Grandes étaient les plages de sable fin mouillé
D'une eau qui surgit du Grand Nord polonais,
Là où l'hiver, les phoques apparaissent sagement,
Là où l'été, les vacanciers se baignent gaiement.
Les longues allées vertes emplies de haies fleuries,
Délimitent la plage des habitations enorgueillies
Là où les courants marins amusent les baigneurs,
Là où les bateaux rêvent d'un Sud si prometteur.
Les stations balnéaires ouvrent leur grand coeur,
Sur des musiques venues d'un monde d'ailleurs,
Là où les jeunes connaissent d'autres horizons,
Là où les anciens réapprennent la réunification.
Christine Duhamel.