Sous ton temple, de mon âme s’effile ma flamme
Oh ! Héra, toi la déesse du foyer, je m’enflamme,
Dans le bois sacré d’Altis, mes yeux s’égarent
Sur les colonnes blanches, Héra, ma belle, gare !
Dans le dédale circulaire du Philippeion, je te vois
Belle, assouvie de tous tes désirs, je me louvoie
Au chant des Macédoniens, tel le grand Alexandre
Qui de son char, soulève les parterres de coriandre.
Dans le couloir de la Palestre, je me suis voué
Au creux des bains purifiés, tu t’es dénudée
Héra, déesse si blanche, si pure, si près de Zeus
Que me promettras-tu au détour du temple de Zeus?
Apollon ne peut me prendre raison de tes seins,
Les jeux olympiques n’attendent que les recoins
La flamme s’allumera devant ta grandeur vouée
Sous les épreuves, je te serai âme et corps loués.
Christine Duhamel.