D'ordinaire l'animal pendu à quatre pattes
Se moque de son statut républicain
Il vote en faveur des candidats disparates
Et choisit le personnage qui lui convient.
La politique qui ne peut plus se défaire,
De ses opinions, fait croire au vote rêvé,
La folie du pouvoir sert les grands maîtres,
La passion de voter attire le peuple éduqué.
Le malheureux singe éduqué sur la scène,
De la vie politique, écoute tous les partis,
L'électorat se laisse embarquer sur Seine
Et espère en toute légalité, le meilleur parti.
La politique des parties approuve les dépliants
Les singes évoluent en troupes séquentielles
Le débat politique raisonne de cris alarmants
Les opinions politiques hurlent de leurs querelles.
Les bulletins des urnes élucident les coeurs,
Les crises répétées des précédents gouvernements
Obligent l'électorat à voter pour le prometteur,
Qui fera de notre pays, le grand chambardement.
Les singes déçus du nouveau venu sans plus,
Rêvent d'un passé où les pavés se soulevaient,
Où les étudiants en délire hurlaient en surplus,
Où les grèves amusaient l'opposition clamée.
La crise politique cause les nouveaux venus,
Les singes en silence regrettent leur vote pourri,
Le grand singe dénigré regrette ses déconvenues,
L'adversaire entrant en guerre se remplit l'esprit.
La droite comme la gauche jouent aux échecs
L'échiquier politique s"équilibre entre deux
Les pions jouant à qui mieux-mieux au sec,
Pendant que le fou du roi s'avance entre deux.
Christine Duhamel.