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didacticielles

Maman

Ce poème est un hommage à ma mère maintenant décédée depuis 1985.

Ce poème est un hommage à ma mère maintenant décédée depuis 1985.

Depuis ma plus tendre enfance, je t’admirais si bonne, si gracieuse

De mes petits bras, je t’appelais, je t’enlaçais souvent, si tendrement

Dans tes bras si réconfortants, je te sentais si douce, si berceuse

Sur ton doux visage, se lisait pour toujours l’amour d’une maman.

 

Les jours d’écoles, tu m’y accompagnais le long des trottoirs

Au goûter, tu étais toujours présente, de toutes tes chansons

Au détour des magasins, tu m’achetais sans faute mes histoires

Lors des après-midi libres, tu m’offrais des glaces sans façon.

 

Le matin, tu me préparais mon mazagran de café, avec une faluche

Le midi, nous n’étions que deux, assises à l’étroit dans la cuisine

Le soir, tes repas garnissaient toute la table de mets sans trucmuche

Ton sourire bien épuisé ranimait ma journée scolaire si divine.   

 

Autour de toi, tous tes bibelots et napperons parlaient de ton art

Les meubles bien cirés luisaient de toute leur propreté de faïence

Tes tabliers imprimés parlaient de tout ton travail sans retard

Tes mains si propres et blanches montraient toute ton importance.   

 

Ta cinquantaine affirmée marqua la fin d’une vie d’ouvrages sans nom

L’arrivée effroyable du cancer  plissa les jours du calendrier de l’Avent

Le nouvel an pleura pour l’éternité le doux refrain de ton prénom  

Sur ta pierre tombale, chante à tout jamais l’ange des songes d’antan.

 

Christine Duhamel.

 

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Pour toi maman!

Pour toi maman!

 Sur ce calendrier, je vois arriver ta fête,

 Celle des mamans aimées pour toujours,
 Pour tes trente-deux ans d’absence, tu es faite
 Pour être toujours là, loin pour toujours !
 
 Pour la fête des mères, que t’apporter ?
 Sinon mon cœur, sinon beaucoup de fleurs,
 Pour tes pensées encore et toujours, penser
 Au temps où tu étais là près de mon cœur !
 
 Te vénérer encore longtemps, fête des mères,
 Pour les mamans encore là, pour celles parties,
 Leur donner en ce jour notre cœur ,nos prières,
 Leur dessiner des cœurs et des roses garnies !
 
 Le sourire d’une maman, c’est notre espoir !
 Les mots d’une maman, c’est notre récompense !
 Les regrets d’une maman, c’est notre histoire !
 Les colères d’une maman, c’est notre existence ! 
 
 Les photos d’une maman ressuscitent leur âme,
 Les souvenirs qu’elles nous laissent près de nous,
 Accrochent nos cœurs d’enfant, nos vies de femme,
 Pour toi, maman, je t’envoie les mots les plus doux. 
 
Ta fille, Christine.
 

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Sur les quais de Boulogne.

Sur les quais de Boulogne.

Un matin, lors des brumes naissantes,

J'ai entrevu ton ombre, où allais-tu?

Sur ce quai, j'attends toujours, patiente,

Un soir, peut-être, au recoin d'une rue!

 

Les vagues qui s'effritent au pied du quai,

Comptent les jours, les heures d'espoir,

Où les prières ont tant pleuré depuis cet été,

Sur un départ filant au gré des vents d'un soir!

 

Les marins de ce port tanguent sur leurs pas,

Les chalutiers aux visages creusés évoquent

Ce passé où tu parcourais les mers là-bas,

Sans l'ombre d'un adieu, où va cette époque!

 

Les larmes aux yeux, ce quai m'interpelle!

Les vents de la côte vivent de ces écueils,

Où les âmes de nos marins chantent l'éternel!

Mais la mer gouverne nos vies de ses écueils!

 

Christine Duhamel.

 

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En Souvenir du lycée.

En Souvenir du lycée.

 

En quête d’aventures sages, je me glisse
Dans les abris-bus des sans-issues, quel délice !
Les yeux écarquillés, les pupilles averties
De tout mon élan, j’attends le bus terni.

Les mains en poche, les joues épanouies
L’âme en quête de sourires même enfouies
Où sont les rires qui réveillent les âmes !
Où sont les voix averties qui s’enflamment!

Le lycée en poche, d’amies, je m’y penche
De calambours sur les professeurs, belle revanche !
Sur les boulevards de Roubaix, le bus s’énerve
Au bord des trottoirs, il se permet des trêves.

Tous les jours, il se fait attendre pas longtemps
Ma montre surveille ses allers-retours trépidants
Mon sac lourd cambre mes épaules si éprouvées
Dans le bus, je pourrais enfin m’y retrouver.

 

Christine Duhamel.

 

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Sans Paroles...

Sans Paroles...

Que de bla bla parfois autour de soi,
Que de mots dits sans écho, sans émoi!!
Que de murmures sans relief, sans émotion!
Que de lèvres papotantes sans dévotion!!!!

Parler pour ne rien dire, ce n'est pas mon cas!
Parler aux mauvaises langues, j'évite cela!
Parler aux murs, c'est souvent mon cas!
Parler  avec allégresse c'est tellement plus sympa!

Mots d'amour, c'est souvent des mots de comédie
Mots d'amitiés, j'y crois déjà plus , c'est tout dit!
Mots d'argent,inquiétant , ça ne me donne plus d'envie!
Mots d'enfants, c'est souvent pour déconner, c'est la vie!

Que ferait-on sans paroles, sans voix, sans bruit de bouche!
Comment marcherait le monde sans bouche!
Peut être moins de disputes, moins de tracas!
Mais aussi moins de rire, de blagues et d'éclats!

Christine Duhamel

 

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Aux portes de Malacca!

Aux portes de Malacca!

Si loin, aux fins fonds de l'orient mystique,

Je me suis mise en transe médiumnique,

Malacca, je me suis mise à tes pieds,

Sous des cieux tropicaux à méditer!

 

Tes temples bouddhistes sont si sculptés,

Pavés de bois aux mille couleurs usées

L'encens coulant de tous ses six sens,

Sous les incantations bénies en silence!

 

Les longues files de pèlerins si dévoués,

Sculptent la vie du Bouddha tant rayonné,

Sous des longs toits aux sillages déclinés,

Sous l'emprise d'une croyance si célébrée!

 

Malacca, tu m'as transformé depuis ce temps

Aux portes grisées de ce monde si différent

Là où dragons, phoenix, tigres et tortues,

Se figent aux quatre coins de tes lieux élus!

 

Christine Duhamel.

 

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Comme un goéland.

Comme un goéland.

Je suis rêveuse dans la sagesse des temps

La finesse des vagues se meut en gouttes d'argent

La douceur des flots vibre au diapason de l'amour

La musique des vagues chante la beauté du velours.

 

Le lancinant va-et-vient lie le sable à la vie,

La colère des flots libère la grandeur de l'oubli

La muse des flots lance les colères rageuses

De la vague silencieuse émerge la vague lieuse.

 

Les voûtes des vagues s'enlacent en diagonales floues

Belle est la sagesse des tangages si doux

La colère du ciel râle au siège des passions

De la crypte se figent les belles révolutions.

 

La beauté des côtes ruisselle de vagues ternes

Le tonnerre des vagues s'apaise en gouttes naines

La force des lames effleure les sillons flous,

Le sable borde le sol en flots lourds de boue.

 

La glissade des flots sur le sable docile

Enlace de sensualité les douces îles,

Forger les flots en glisses époustouflantes,

Alourdit le sable de grandes déferlantes.

 

Christine Duhamel.

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