Les yeux sombres, le regard de braise, oh Belle!
Comme une gitane enflamée par ta guitare
Belle Esméralda, esclave de mes pêchés, Belle!
Tu m'enivres de ta longue chevelure noire.
Le coeur de Cadix ne peut m'apaiser l'âme
Malgré les nuits étoilées, toutes les mandolines
Chantent leur mélodie suave de tendres gammes
Les castagnettes cognant au choeur des mandolines.
Boléros, sambas, flamencos m'enivrent le coeur
Les robes dentelées des dames espagnoles s'emballent
Leur corps envoûté aux danses érotiques meurent
Au lever du coq qui annoncent le jour du grand bal.
Que la nuit ressuscite mon coeur, j'ai trop pleuré!
L'Esméralda de mes rêves s'est endormie sans peine
Dans ses cheveux de braise, j'ai perdu mes pensées
Diable de mandoline, que j'aime ma belle sirène!
Christine Duhamel.