Les feux de l'amour emplissent les gondoles,
Les colombes blanches inaugurent les passions,
Les jeunes mariés chantent de belles paroles,
Les gondoliers, de leur voix volent leurs chansons.
Les ballades au coeur des ruelles vénitiennes,
Font soupirer l'éternel pont des divins amants,
Les mandolines italiennes ouvrent les persiennes,
D'une mélodie flamboyante qui anime tant d'amants.
Près de la place Saint-Marc, les pigeons invitent,
Le solitaire en quête d'amour romantique,
Sous leurs ailes battantes s'incline le mérite,
D'aimer la mélodie des chants sages et héroïques.
Les eaux calmes se troublent parfois sous un ciel,
Qui font chavirer les gondoles libres de leur mode,
L'amour poétique s'envole aux chants superficiels,
Les coeurs jouant au poker, s'amusent des modes.
Trop d'histoires d'amour ressemblent à des scènes,
De sexe-parties où les femmes arborent le sexe,
Où les hommes se vouent au culte des sirènes,
Au détriment des coeurs victimes des jeux du sexe.
Duhamel Christine.
Quand s'élance la symphonie des coeurs,
Le trémolo de tes gestes aiguise la chaleur
Nos corps s'harmonisent sur une longue portée
Où dièses et bémols illuminent ce chant saccadé!
Tu es le Mozart de mes compositions musicales
La source d'inspiration des mots qui s'étalent
Sur une musique sacrée, digne d'un chant de flamme
Le silence qui s'impose au milieu des belles gammes.
Pauses et rythmes endiablés courent le long du lit
Mains qui se glissent en duo, filent les temps inouis
Où lèvres et oreilles affinent cette mélodie magique!
Où nos yeux filment le clip sur une symphonie tonique!
Christine Duhamel.
De beauté la caresse d’amour assouvie,
De désir me lient tes douceurs de l’envie,
La beauté de ton visage sonne la sagesse
La forme de tes cheveux glisse de tendresse.
Le miroir bleuté de tes yeux fait la force
La béatitude de ton regard rime en force,
La force de ton soupir évoque la navigation
Ta voix lyrique me promet de belles émotions.
Le feu de l’imaginaire regorge de mots fous
Ma vivacité lance le terme des flots doux,
La sensualité de ton image illumine ma lune
Les gestes de tes passions épousent mes dunes.
La beauté de l’amour physique effleure le ciel
L’amour des liens évolue en force passionnelle,
La tendresse de tes cheveux s’érige d’émotion
La danse des mèches libère les belles émotions.
Les cœurs de la passion brûlent de feu
Le dessin de mes courbes resplendit tes yeux,
Le silence ressuscité des mots évocateurs
Remet en force la passion de ton cœur.
La beauté de ta peau allume ma passion
Le geste de tes mains épouse mes émotions
Prends-moi et dicte-moi les mots d’or,
Révèle-moi au milieu de ton cœur d’or.
Tes soubresauts épousent mes folies,
La finesse de ton regard s’allume en poésies
Le velours de tes lèvres dicte mes pensées,
Ta bouche me chante tes désirs inachevés.
Christine Duhamel.
Devine-moi à travers mes émoticones
Rougir de plaisir, d'envie, de tendresse!
Lis-moi à travers les têtes qui déconnent
Adresse-moi tes plus belles phrases, tes prouesses!
Un clin d'oeil, un sourire, un fou-rire
Que d'émotions accompagnant ces jaunes rondeurs!
Que de signes parlant de mots sans le dire!
Que de réponses cachées au coeur de ton ardeur!
Emoticones d'un soir, d'un espoir, filent la toile
D'une communication électronique cryptant les doigts,
D'un ordinateur qui délivre son coeur sous son voile
D'un internet combinant les longues paroles sans voix!
Emoticones, vous m'avez convaincu sur toute la ligne
De vos rigolades, de vos taquineries, de votre tendresse
Sur une musique silencieuse aux songes dignes!
Sur un accord mesurant les rythmes de vos finesses!
Christine Duhamel.
Les yeux sombres, le regard de braise, oh Belle!
Comme une gitane enflamée par ta guitare
Belle Esméralda, esclave de mes pêchés, Belle!
Tu m'enivres de ta longue chevelure noire.
Le coeur de Cadix ne peut m'apaiser l'âme
Malgré les nuits étoilées, toutes les mandolines
Chantent leur mélodie suave de tendres gammes
Les castagnettes cognant au choeur des mandolines.
Boléros, sambas, flamencos m'enivrent le coeur
Les robes dentelées des dames espagnoles s'emballent
Leur corps envoûté aux danses érotiques meurent
Au lever du coq qui annoncent le jour du grand bal.
Que la nuit ressuscite mon coeur, j'ai trop pleuré!
L'Esméralda de mes rêves s'est endormie sans peine
Dans ses cheveux de braise, j'ai perdu mes pensées
Diable de mandoline, que j'aime ma belle sirène!
Christine Duhamel.
Prisonnière de ce mur si dorée,
Je m'évade sous la couleur rayée
D'un univers à sens unique, typique,
Sous des airs exotiques, fantastiques!
Mon coeur de verre s'emballe à revers
D'une voix trop irréelle, mais existencielle!
L'amour, dur dans ce monde américain
Nous emmène sur des ponts sans fin!
Mirage d'une vie sage et trop pathétique!
Mes yeux verts ne savent plus être magiques
Sous le regard de grandes valeurs prolifiques,
Mise à part ma jeunesse si forte, si poétique!
Miroir, oh! miroir magique, dis-moi , tendrement!
Si je suis une fleur éternelle ou un sentiment!
Que faire d'une liberté quand l'oiseau est en cage!
Prisonnière d'un pacte saccageant l'âme sage!
Christine Duhamel.