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poemes sur voyage

Vivre à Chambord

Vivre à Chambord

Gloire à toi, Chambord pour des siècles et des siècles!

Sur ta longue façade s'impriment forces et royautés,

Au fil des saisons, des vents, des pluies, des étés,

Tu te fais si rayonnante, imposante depuis tant de siècles!

                                                                                            

Tes murs nous invitent à la fête des rois, des festins,

Tes fenêtres dentelées susurrent la clé des soupirs

Où mon coeur ne peut s'empêcher d'être ton élixir!

Où mon âme rêve d'appartenir à ce bal lointain!

                                                                            

Tant de vies derrière tes vitres peuvent éblouir

Ta demeure aux vocations songeuses des seigneurs!

Tes cheminées cossues si élancées vibrent d'ardeur

Au milieu de ton toit d'ardoises maillées pour luire.

                                                                              

Tes escaliers qui serpentent sans se croiser fusionnent

Une grandeur, une harmonie sans égal, une géométrie,

Où tant de salles s'accrochent à cette tortueuse féerie

Digne d'un artiste qui t'a signé à jamais pour ton trône!    

                 

Christine Duhamel.

 

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Mykonos.

Mykonos.

Sur ton île tachetée de moulins à gogo

Je me sens comme un pâtre grec illico

Sous les lumières embrasées d’un ciel

Se jettent les vagues claires bleu pastel.

                                                                
Tes multiples églises et chapelles blanches

Regorgent d’attrait et d’harmonie franche

Tes popes aux barbes et cheveux longs

Se reposent à l’ombre du soleil de plomb.

                                                             
Les cigales chantent les refrains Zorba

Les boîtes de nuit s’emplissent de gala

Les coeurs solitaires cherchent l’occasion

De s’unir au son des fleurs en diapason.

                                                         
Les bateaux qui emplissent et vident

Les tonnes de touristes, se décident

De voguer à qui mieux-mieux biaisant

Les flots rêveurs des mythes d’antan.

                                                           
Le poulpe des mers taquine franchement

Les filets du pécheur au gré du vent filant,

Sous les caprices de Poséidon la mer bleue

Chante l’épopée d’Homère et des dieux.

 

Christine  Duhamel.

 

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Lettre à Delphes

Lettre à Delphes

Sur les sentiers qui mènent au sanctuaire,

Celui tant vénéré pour Apollon le grand,

Je t'ai rencontré en contrebas des pierres,

Tholos! De toute ton âme ton charme se vend.

 

Tes trois colonnes transportent ton ego,

Athéna Pronaia souveraine du site,

Atteste sa présence tout autour du lot,

Ton ordre dorique circulaire périclite.

 

Les vestiges de tes trésors calibrent le lieu

Athéna a tant fait rêver les grands prêcheurs,

Les illusions d'un peuple croyant aux dieux

Dont les temples usités restent en demeure.

 

Sur les vestiges d'une époque hellénistique

Mon coeur s'est voué un court instant

Au jeu des mythes et des passions héroïques

Sous les feux d'un soleil aux rayons ardents.

 

Christine Duhamel.

 

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Santorin

Santorin

Un jour de juillet, je suis allée chez toi, Santorin,

Sur ta face raide et rocheuse, je me suis plantée,

A l’ombre de tes maisons blanches perlées,

Les yeux emplis de soleil, je pense aux bains.

    

Les ruelles serpentant ces villages dépaysants,

M’invitent au sermon des popes qui se plient

Au temps de la foi orthodoxe, ils nous prient

De ne pas oublier leur pieuse tranquillité d’antan.

                                                         

Le long du sentier aux ânes, je me suis promenée

De bas en haut sur le dos d’un mulet bien Sympa,

Sous le regard furtif des pélicans qui posent là

Sous les regards des passants jouant au jeu de Polé.

                                                            

Les maisonnettes dessinant les lieux de rêve éternel,

S’alignent le long des ruelles éclairées de merveilles

Plissent les frelons qui cherchent les fruits vermeils,

Emmerveillent les oiseaux qui signent l'arc-en-ciel.

 

Christine Duhamel.

 

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Sur les chemins de la Loire.

Sur les chemins de la Loire.

De fil en aiguille, La Loire doucement se faufile,

A travers champs, villes et sites surprenants de style,

Elle se gonfle d’orgueil au gré des châteaux renaissance,

Se dessine un espace voué aux aléas des eaux en abondance.

 

Son eau si claire inspire le poète rêveur dans ses pensées,

Ses ponts tant traversés ne peuvent décrire son défilé,

Sous les lanternes de cités royales imprimant leur sceau

Elle se dessine une voilure épousant les jardins royaux.

 

Sa douce musique sillonnant les berges d’herbes folles,

Libère cet émerveillement porteur d’une histoire d’idoles,

Où tant de promenades ont parcouru ses chemins sans fin,

Où tant de poissons s’évertuent à danser sur ses refrains !

 

Gloire à ton nom, Loire au cours si tortueux, si sauvage !

Gloire à tes châteaux qui n’ont pas fini de sabler ton passage !

Gloire à ton histoire qui perdura au fil des siècles et des années !

Gloire à tes vignobles d’un doux goût filant sous nos palais !

 

Christine Duhamel.

 

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Jardins de Villandry.

Jardins de Villandry.

Mosaïques de parterres aux saveurs cultivées !

Dessins d’un Le Nôtre aux courbures effilées !

Allées aux tendres cultures si raffinées, si colorées !

Harmonie qui n’a de cesse qu’une raison détournée !

 

Fruits et légumes sont sous l’Empire du jardinier,

Fraîcheurs d’un printemps libre de ses sentiers !

Lourdeurs d’un été épousant une forte maturité !

Caresses de nature émerveillant ces belles années !

 

Labyrinthe qui mène au cœur d’une carte étoilée,

Tant de recettes à exécuter, à peaufiner pour nos palais !

Au jardin d’une France délicate pour les gourmets

Goûtant les proches terroirs d’un Saumur étayé.

 

Villandry, toi, tu m’as prêté un site de renom

Au creux d’un château gardant tes blasons

Pour le plaisir d’un lieu visité sans prétention

Au grand plaisir des jardiniers dessinant ton jupon.

 

Christine Duhamel.

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Les ruines de Pella

Les ruines de Pella

Sur tes ruines, Pella, j'aurais voulu dire

Que tes mosaïques brillent de leur moire,

Que tes scènes dentelées jouxtent le savoir,

Que la chasse te préoccupe sans le redire!

 

La chasse aux lions ou aux cerfs t'a loué

Aux archéologues de tout horizon lointain

Tes histoire sensualité, éternité et refrain

Tes renoms t'ont apporté louange et beauté.

 

Les allées de pierre parcourent Pella, la toile,

La pécheresse, sous tes faiblesses guerrières

Je me suis destinée, de tes pouvoirs tertiaires,

A tes décors évoquant ta soif de tes étoiles.

 

Raviver tes domaines de chasse à la cognée!

Dompter les fauves qui venaient d'un empire!

Connaître les lois de la nature vouée au pire!

Amuser le peuple de ces festivités pour exister!

    

Christine Duhamel.

 

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AGHIA TRIADA

AGHIA TRIADA

Au détour de tes pierres dressées vers le ciel

Je me promenais sereine au cœur des monastères

Toutes les faces de tes charmes invoquaient le ciel

Malgré les bus de touristes parcourant leur terre.

 

Sur un des rochers surgit l’incroyable Aghia Triada

Qui se tait avec les crépuscules aux chants orthodoxes,

Qui se complait avec les cigales aux grelots d’apparat,

Qui s’éveille au cœur des prières sous fief orthodoxe.

 

Le pope de noir vêtu animait les lieux prêchant Panaya

De sa barbe et robe noire il montrait ses signes religieux

Ses icônes s’affichaient le long des murs sous son toit

Sa parole religieuse parcourait tout son être harmonieux.

 

Les  sentiers du passé valorisent les ascenseurs à cordes

Les sentiers d’escalier tournoient en chœur vaillamment

Le long des pics de pierre  qui s’amusent de ses cordes

Mais l’époque des prières parlent encore des jours d’antan.

 

Christine Duhamel.

 

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Milos, escale douce

Milos, escale douce

Sur ta terre éloignée au milieu des flots

Je me suis vouée à tes lois, tes idéaux

Sur le quai tranquille qui me tendait les bras

Je me sentais l'âme libre d'aller chez toi.

 

Terre de rêve aux paysages parfois lunaires

Je me souviens de tes rochers bordant la mer

De tes criques serpentées d'un sable si fin

Orné de coloris d'or ou d'un blanc serein!

 

Les sirènes des côtes morcelées me parlaient

De leur chant d'amour, de leur secret volé

Au coeur des rochers , des eaux ballotées

Par le vent cycladique qui dicte ses volontés.

 

Au coeur des villages éparpillés sur toi

Je me suis promise une vie depuis toi

Où le temps peut s'arrêter, le temps d'un refrain!

Où le temps peut filer sans se soucier du lendemain!

 

Calme est ta louange au coeur des Cyclades!

Belle est ta vie loin de toutes les bousculades!

Sensuelle est ta plage, loin des bétons sans gloire!

Grande est ta passion au coeur de ton histoire!

 

Christine Duhamel.

 

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Eau bleue!

Eau bleue!

Belles sont les vaguelettes d'un temps infini!

Belles sont les vacances d'un bleu inoui!

Le vent de la mer annonce un soleil fort!

Les mouettes se donnent un vol sans effort!

 

Ce jour là, j'étais là, parmi cette eau bleue,

Cette eau , frémissante et chantante, si bleue,

Me fait rougir d'un climat si prometteur,

Dans les tons méditerranéens et rieurs.

 

Seule mais rêveuse d'un ciel à l'infini,

Ton horizon se dessine sur un fil fini,

Mes yeux rivés vers cette mer frémissante,

M'engage à m'avancer  sur cette plage glissante!

 

Pourquoi cette eau me fait tant rêver!

Pourquoi les vagues me rappellent un été,

Où l'accent grec me murmurait ses proses,

Où la vie là bas me semble belle si j'ose!

 

Christine Duhamel, écrit le 2 avril 2013.

 

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