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poemes sur voyage

Sur le pont d'Avignon.

Sur le pont d'Avignon.

Je me suis promenée ,là, par hasard, sans savoir,

Un aprés-midi, près du Palais des papes, l'âme éblouie,

Par un ciel si bleu, une eau si douce, une ville si réjouie,

Avignon, tu m'as tendu les bras, je t'ai pris sans histoire!

 

Le pont chante ta célèbre chanson, mélodie enfantine,

Qui fait rêver le touriste en quête d'époque lointaine,

Là où les voix divines invoquèrent une construction sereine,

Sur un Rhône s'engloutissant entre deux cités câlines.

 

Tant de comptines, de danses invoquant ce pont émoussé!

Tant de colère du Rhône rugissant de son eau gonflée !

Tant de mistral sifflant sur tes pierres attendries de chauds étés!

Tant de volonté à vouloir ce chef-d'oeuvre fragile et écourté!

 

J'aimerais danser plus longuement sur ce pont majestueux

Mais le temps presse, et le palais des papes sonne l'heure!

Ce moment d'égarement me donnait l'envie de ce bonheur,

Celui de croire que ce pont me mènerait aux portes des cieux!

 

Christine Duhamel.

 

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Plages allemandes.

Plages allemandes.

Loin des plages de France, je me suis évadée,

A l'encontre des plages Baltiques, je rêvais,

De la belle époque qui reluisait sur les maisons,

Belles et dentelées d'un blanc suave et mignon.

                                                                                  

Grandes étaient les plages de sable fin mouillé

D'une eau qui surgit du Grand Nord polonais,

Là où l'hiver, les phoques apparaissent sagement,

Là où l'été, les vacanciers se baignent gaiement.

                                                                                      

Les longues allées vertes emplies de haies fleuries,

Délimitent la plage des habitations enorgueillies

Là où les courants marins amusent les baigneurs,

Là où les bateaux rêvent d'un Sud si prometteur.

                                                                                     

Les stations balnéaires ouvrent leur grand coeur,

Sur des musiques venues d'un monde d'ailleurs,

Là où les jeunes connaissent d'autres horizons,

Là où les anciens réapprennent la réunification.

 

Christine Duhamel.

 

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Vers toi, Sofia!

Vers toi, Sofia!

Belle de toutes tes églises aux religions vouées!

Votive sur tes chants orthodoxes si accompagnés!

Soumise aux affres des martyrs d'un régime si dur!

Créative en ton sein au milieu des parcs d'ouverture!

 

Sur tes rails circulent tant de monde, de discours!

Dans tes rues, ton visage se met à chanter l'amour!

Sur tes marchés, ton envie d'être une ville anoblie!

Sur tes affiches, une folie d'être jeune et accomplie!

 

Vivre à Sofia, c'est aimer la vie, la liberté d'expression!

Vivre à Sofia, c'est se forcer d'oublier une nette corruption!

Vivre à Sofia, c'est se sentir à la portée des âmes bulgares!

Vivre à Sofia, c'est s'accomplir au rythme des grands retards! 

 

Vers toi Sofia, j'accours, le temps d'une renaissance fêtée!

Vers toi Sofia, je me remets à tes diapasons d'un siècle passé!

Vers toi Sofia, j'accours le temps d'un refrain prônant la joie!

Vers toi Sofia, j'attends tes idéaux, loin des passés pantois!

 

Christine Duhamel.

 

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Sous les oliviers.

Sous les oliviers.

Sous les oliviers, je revis ton histoire,

Sous les oliviers, j’apprends ta culture

Sous les oliviers, les Grecs sont très croyants

Sous les oliviers, ton paysage est si éparpillé

Sous les oliviers, ton regard est si méditerranéen

Sous les oliviers, Zeus a forgé ses gloires monumentales

Sous les oliviers, Zorba nous fait chanter tes rythmes

Sous les oliviers, Athènes a connu son histoire héroïque,

Sous les oliviers, tes plages écourtées vibrent de poésie,

Sous les oliviers, ton soleil éblouit nos âmes endormies,

Sous les oliviers, tes soirées dynamiques louent les fêtes,

Sous les oliviers, l’orthodoxie connaît ses adeptes sans fin,

Sous les oliviers, tes îles creusent nos appétits de découvertes,

Sous les oliviers, tes sites antiques ignorent les temps modernes

Sous les oliviers, ton accueil est l’un des plus charmants

Sous les oliviers, ta cuisine est si tendre de mets savoureux

Sous les oliviers, tes tavernes nous invitent au folklore enivrant,

Sous les oliviers, ton bouzouki nous invite à la danse,

Sous les oliviers, tes rues blanches nous attendrissent de sagesse,

Sous les oliviers, la mythologie attise les discours sans fin

Sous les oliviers, je t’ai connu pour toujours

Sous les oliviers, je ne t’oublierai jamais, Oh Grèce !

 

Christine Duhamel.

 

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Athènes.

Athènes.

Par delà les siècles éternels, Athènes

Ton acropole surgit des ombres bénies

De Périclès, tu érigeas ta vie de reine

Dans tes temples glorieux et inouïes.

 

Athéna Niké m'a promis tant de songes

Ton temple appelle les passés engloutis

Au gré des vents égéens qui le longent

Sous des ruines refontes en marbre poli.

 

L'Ereichtéon a tenté les touristes épris

De ses Caryatides aux beautés blanches,

En bas, l'Odéon d'Hérode Atticus séduit

Par ses balustrades en cascades franches.

 

Athènes, sous ses lumières nocturnes

Chante dans Plaka, ses chants bouzoukis

La tour des vents surveille le soleil diurne,

Et les vents tournants se déversant ici.

 

La capitale aux mille rues s'est emplie

D'hôtels bétonnés par tous ses recoins,

De restaurants aux saveurs des bouzoukis,

Sous un soleil brûlant qui porte son poing.

 

Christine Duhamel.

 

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CNOSSOS

CNOSSOS

Sur ce site enchanteur, Minos rit de ses lois
Dans l’entrave de mes pensées je t’aperçois
Les invocations aux dauphins sont héroïques
Sous les oliviers, tes chants crétois s’imbriquent.

 

Ton regard ne peut éviter les fresques colorées
Les pinacles au fond des salles se sont mêlés
A l’orée de tes bains sensuels, tu t’es revivifié
Sous l’œil attendri des sirènes volant les grès.

 

Vers tes scènes de jalousie, les belles se coiffent
Sans l’ombre d’un doute, je me suis mise à soif
Bénie soit cette civilisation sans jurer les scènes !
Lourdes de musique, les chants crétois reviennent.

 

Ornées sont les beautés s’incrustant sur les murs !
Votives sont les dentelles habillant leur chevelure !
Crétois sont les palais aux songes des nuits d’été !
Vivifiants sont les grands bains aux eaux filées !

 

Que ferais-je demain, loin de toi, sous les soleils ?

Peut-être bien un retour vers la cité vermeille,
Brunie par les rayons, je m’en irai avec regret
Loin de toi Cnossos qui m'a tant donné les clés!

 

Christine Duhamel.

 

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Sur les rives de Budapest.

Sur les rives de Budapest.

Sur les longues rives de Budapest, sous un soupir,
Je repense à tes charmes sous un ciel étreint d'élixir
Ton parlement étalé, s'élance d'aiguilles dentelées,
Sous le regard attendri du Danube aux courbes élancées.

Les palais entourés d'églises et d'arbres miraculés,
S'évertuent à exister sous tes folklores dentelés,
Buda et Pest, réunis pour une grande amitié à vie
Grâce à l'audace du Danube et de ses ponts attendris!

Les nuits à Budapest sont si lumineuses, si fascinantes,
Les tramways sillonnant les rues innombrables et pesantes
D'histoire à ne plus en finir, tracent leur rail sur leur chemin,
L'air attendri par les voitures préférant s'effacer en vain.

La colline de Buda regorge de mille merveilles à découvrir,
Grottes, château, églises, monuments à ne plus en finir,
S'évertuent à dominer Pest de toute leur digne hauteur,
Sous le regard complice de l'île Marguerite en leur faveur.


Christine Duhamel.
 

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Sur les marches d'Epidaure.

Sur les marches d'Epidaure.

Dans l’amphithéâtre des scènes antiques

Je me suis glissée sur un gradin d’histoire

Sous le soleil couchant se tenait la gloire

Du Péloponnèse livré aux arts dramatiques.

                                                                                           

Tous les arbres se taisaient au crépuscule,

Là, où dans l’hémicycle, les voix proféraient

Leur épopée sous les cieux d’une ère passée

Où l’Antiquité attirait les foules noctambules !

                                                                       

 La pièce de théâtre jouait son drame épique

Les costumes reflétaient les épopées d’Homère

L’acoustique retransmettait jusqu’aux arrières

Sans aucune faille, les paroles hellénistiques.

                                                                                            

Tous les oliviers environnants se pavanaient

Aux allées pourvues de cigales du Kynortion

Là, où les malades imploraient par invocation,

Asclépios, le bel héros au serpent tant vénéré !  

 

Christine Duhamel.

 

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Héra, ma déesse.

Héra, ma déesse.

Sous ton temple, de mon âme s’effile ma flamme

Oh ! Héra, toi la déesse du foyer, je m’enflamme,

Dans le bois sacré d’Altis, mes yeux s’égarent

Sur les colonnes blanches, Héra, ma belle, gare !

                                                                                     

Dans le dédale circulaire du Philippeion, je te vois

Belle, assouvie de tous tes désirs, je me louvoie

Au chant des Macédoniens, tel le grand Alexandre

Qui de son char, soulève les parterres de coriandre.

                                                                                   

Dans le couloir de la Palestre, je me suis voué

Au creux des bains purifiés, tu t’es dénudée 

Héra, déesse si blanche, si pure, si près de Zeus

Que me promettras-tu au détour du temple de Zeus?

                                                                              

Apollon ne peut me prendre raison de tes seins,

Les jeux olympiques n’attendent que les recoins

La flamme s’allumera devant ta grandeur vouée  

Sous les épreuves, je te serai âme et corps loués.

 

Christine Duhamel.

 

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En attendant les Propylées.

En attendant les Propylées.

         Sous un soleil de plomb de juillet, les touristes venaient de çà et là par tous les recoins qui menaient à l’allée première qui faisait découvrir la majestueuse entrée de l’Acropole. Les multiples plantations aux facettes desséchées parfumaient avec grâce et tendresse nos parcours le long du Rocher Sacré qui surplombe Athènes. De douces allées aux pierres étuvées jalonnant nos pas nous faisaient découvrir maintes occasions de saisir l’Acropole avec contemplation.

         Comme cela devait être beau, jadis, où Périclès menait avec tant de hardiesse la construction de cette grande cité. La démocratie battait son plein, les tailleurs de marbre rose foisonnaient le long du Rocher Sacré, les dieux grecs étant tant implorés surtout Athéna, déesse de la gloire et de l’intelligence guerrière, qui menait par ses grâces tant de temples.

        Vers les Propylées, mon coeur se serre. Que découvrirai-je là en ton seuil ?

 

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