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CNOSSOS

CNOSSOS

Sur ce site enchanteur, Minos rit de ses lois
Dans l’entrave de mes pensées je t’aperçois
Les invocations aux dauphins sont héroïques
Sous les oliviers, tes chants crétois s’imbriquent.

 

Ton regard ne peut éviter les fresques colorées
Les pinacles au fond des salles se sont mêlés
A l’orée de tes bains sensuels, tu t’es revivifié
Sous l’œil attendri des sirènes volant les grès.

 

Vers tes scènes de jalousie, les belles se coiffent
Sans l’ombre d’un doute, je me suis mise à soif
Bénie soit cette civilisation sans jurer les scènes !
Lourdes de musique, les chants crétois reviennent.

 

Ornées sont les beautés s’incrustant sur les murs !
Votives sont les dentelles habillant leur chevelure !
Crétois sont les palais aux songes des nuits d’été !
Vivifiants sont les grands bains aux eaux filées !

 

Que ferais-je demain, loin de toi, sous les soleils ?

Peut-être bien un retour vers la cité vermeille,
Brunie par les rayons, je m’en irai avec regret
Loin de toi Cnossos qui m'a tant donné les clés!

 

Christine Duhamel.

 

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Les dictées.

Les dictées.


Ecrire, forme la page de la une :
Le motif des lettres dessine les mots
Le format des lettres remplit le dico
La forme des signes occupe la une.

Le regard des lettres vole en biseaux
La beauté des arrondis se courbe
Le visage des liés se met en courbe

La morale des lettres se met en ciseaux.

La joie des lettres qui se met en boule,
Se met en quête de trouver la note
La voix des lettres se plie en paillotes

Leur grâce freine leur corps qui s’enroule.

Le reflet de leur forme révélée évolue
Leur gentillesse envoie leur musique
Leur passion affirme leur voix lyrique

Leur frénésie évolue en cercles révolus.

De leur force s'alignent des pages saines
De leurs pages s'ouvre le dictionnaire

La voie des lettres se donne l’itinéraire
Pour sonner leur final en spirales naines.

Le gras de leur police arbore les signes,
La finition des phrases s'en libère
Le glacis du point se dicte de misère

L’humour de leurs ovales se désigne.

La beauté de la phrase se dote de strophes
La phrase raccroche les mots rois
La page se livre au source des émois
Le texte bouscule les mots d'apostrophes.

 

Christine Duhamel.

 

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Esméralda

Esméralda

Les yeux sombres, le regard de braise, oh Belle!

Comme une gitane enflamée par ta guitare

Belle Esméralda, esclave de mes pêchés, Belle!

Tu m'enivres de ta longue chevelure noire.

 

Le coeur de Cadix ne peut m'apaiser l'âme

Malgré les nuits étoilées, toutes les mandolines

Chantent leur mélodie suave de tendres gammes

Les castagnettes cognant au choeur des mandolines.

 

Boléros, sambas, flamencos m'enivrent le coeur

Les robes dentelées des dames espagnoles s'emballent

Leur corps envoûté aux danses érotiques meurent

Au lever du coq qui annoncent le jour du grand bal.

 

Que la nuit ressuscite mon coeur, j'ai trop pleuré!

L'Esméralda de mes rêves s'est endormie sans peine

Dans ses cheveux de braise, j'ai perdu mes pensées

Diable de mandoline, que j'aime ma belle sirène!

 

Christine Duhamel.

 

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Baraque à frites!

Si un soir, vous n’avez pas envie de cuisiner,

Si un soir, les restaurants vous font hésiter,

Si un soir, le temps se met à nous sourire,

Si un soir, votre portefeuille se met à maigrir !

Un endroit sur et bien : la baraque à frites !

Elle se trouve généralement sur son site,

Généralement sur la place, sur roues sages,

Blanche et sereine, crachant sa fumée sage.

Les files de queue, en particulier le samedi soir,

Donnent l’envie de s’y adhérer sans histoire,

Tant de rigolades ou de calembours s’y prêtent

Devant le parfum des frites qui envahit les têtes !

Oh ! Frites si jaunes, si belles, si croustillantes !

Que d’estomacs en haleine sous cette attente !

Quand notre tour vient enfin, que de merci !

A pouvoir enfin goûter nos frites tant bénies !

 

Christine Duhamel.

 

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Cathédrale d'Amiens

Cathédrale d'Amiens

Sur son site imposant, la cathédrale Notre-Dame
Siège de tout son élégance, de toute sa royauté,
Fidèle au poste, elle impose sa foi, oh ! Notre-Dame !
D'une rosace flamboyante digne de sa renommée.

De style gothique flamboyant, tu émerges ton image
De plus grand édifice médiéval de France, belle
Par ta façade décryptant les scènes bibliques sages,
Par l'équilibrage de ta stature aux milles arc-en-ciel !

L'intérieur ouvragé avec grâce alimente nos yeux,
La luminosité criante de ses voûtes, sa grandeur,
La finesse de ses tendres colonnes éclaire les cieux,
Les cent-dix stalles émerveillent le Christ dans le chœur.

L'apparence sage du pavage noir et blanc en son sein,
Imprime un labyrinthe concentrique très dessiné,
Où ses lignes ésotériques imposent un regard divin,
Où le ciel s'évertue à nous faire savoir ses pensées !

 

Christine Duhamel.

 

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Sur les rives de Budapest.

Sur les rives de Budapest.

Sur les longues rives de Budapest, sous un soupir,
Je repense à tes charmes sous un ciel étreint d'élixir
Ton parlement étalé, s'élance d'aiguilles dentelées,
Sous le regard attendri du Danube aux courbes élancées.

Les palais entourés d'églises et d'arbres miraculés,
S'évertuent à exister sous tes folklores dentelés,
Buda et Pest, réunis pour une grande amitié à vie
Grâce à l'audace du Danube et de ses ponts attendris!

Les nuits à Budapest sont si lumineuses, si fascinantes,
Les tramways sillonnant les rues innombrables et pesantes
D'histoire à ne plus en finir, tracent leur rail sur leur chemin,
L'air attendri par les voitures préférant s'effacer en vain.

La colline de Buda regorge de mille merveilles à découvrir,
Grottes, château, églises, monuments à ne plus en finir,
S'évertuent à dominer Pest de toute leur digne hauteur,
Sous le regard complice de l'île Marguerite en leur faveur.


Christine Duhamel.
 

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Les Charentes.

Les Charentes.

Le paysage tisse une grande toile

La verdure dessine les bocages

Les traits du peintre rayent le feuillage

Ses tons se scindent en lumière astrale.

 

Les vallées dessinent des courbes folles

Les rivières traversent le coeur des forêts

Les prés se dessinent en mailles fermées

Les fontaines s'engorgent d'eaux folles.

 

Les pâturages se vouent au patrimoine

La tiédeur des foins s'engorge de soleil

Les collines rayonnent de mille merveilles

La campagne amoncelle maïs et avoines.

 

Les paysans, travaillant dans leur champs,

S'usent au fil des récoltes, et se plient,

Leur accent s'égosille sous leurs cris,

Leur peau se détend de rires d'antan. 

 

Duhamel Christine.

 

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Au mont des Cats.

Au mont des Cats.

Un mont par-ci, par-là, tant mieux !

Notre Flandre si plate à nos yeux !

Par-dessus ce mont, quelle belle vue !

Pour la gloire du Nord, telle une revue !

 

L ’abbaye si calme, si loin de tout, vise

Son architecture, ses homélies requises,

Aux voix des moines bénédictins en piste,

Sous la fantaisie des traditions trappistes.

 

Marcher vers la lumière des chants joyeux

Se parler au cœur du silence des cieux,

Admirer les processions des moines tus

Dans leurs consécrations, pas de survenues !

 

Leurs productions, en particulier le fromage,

Apportent un charme irrésistible au village

Dont ses toits rouges épousent cette montagne

Si locale, si verdoyante, oh ! Mont de cocagne !

 

Christine Duhamel.

 

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Sur les quais de Boulogne.

Sur les quais de Boulogne.

Un matin, lors des brumes naissantes,

J'ai entrevu ton ombre, où allais-tu?

Sur ce quai, j'attends toujours, patiente,

Un soir, peut-être, au recoin d'une rue!

 

Les vagues qui s'effritent au pied du quai,

Comptent les jours, les heures d'espoir,

Où les prières ont tant pleuré depuis cet été,

Sur un départ filant au gré des vents d'un soir!

 

Les marins de ce port tanguent sur leurs pas,

Les chalutiers aux visages creusés évoquent

Ce passé où tu parcourais les mers là-bas,

Sans l'ombre d'un adieu, où va cette époque!

 

Les larmes aux yeux, ce quai m'interpelle!

Les vents de la côte vivent de ces écueils,

Où les âmes de nos marins chantent l'éternel!

Mais la mer gouverne nos vies de ses écueils!

 

Christine Duhamel.

 

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En Souvenir du lycée.

En Souvenir du lycée.

 

En quête d’aventures sages, je me glisse
Dans les abris-bus des sans-issues, quel délice !
Les yeux écarquillés, les pupilles averties
De tout mon élan, j’attends le bus terni.

Les mains en poche, les joues épanouies
L’âme en quête de sourires même enfouies
Où sont les rires qui réveillent les âmes !
Où sont les voix averties qui s’enflamment!

Le lycée en poche, d’amies, je m’y penche
De calambours sur les professeurs, belle revanche !
Sur les boulevards de Roubaix, le bus s’énerve
Au bord des trottoirs, il se permet des trêves.

Tous les jours, il se fait attendre pas longtemps
Ma montre surveille ses allers-retours trépidants
Mon sac lourd cambre mes épaules si éprouvées
Dans le bus, je pourrais enfin m’y retrouver.

 

Christine Duhamel.

 

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