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L'Iliade et l'Odyssée.

L'Iliade et l'Odyssée.
      Qui ne connaît pas les récits homériques de l’Iliade et l’Odyssée ?
Homère, incontournable dans tous tes écrits, tu nous fais rêver de la 
mythologie grecque, de ces récits invoquant les dieux, les héros, les 
temples et les conquêtes troyennes digne d’un cheval de bois! Ton 
parcours sur les mers entourant ce pays aux innombrables îles me 
faisait penser à Ulysse voguant sur les flots. Au fil du bateau qui 
m’emmenait d’île en île, j’admirais le paysage défilant sous mes yeux.
 Je me mis alors à rêver d’une époque antique qui ne pouvait appartenir 
qu’aux légendes tant vivaces et tant incontournables.
 
      Les rochers sillonnant le bord de cette île bien calme, étaient 
emplis de sirènes susurrant un chant sans pareil. Mes oreilles enivrées 
par leurs lèvres aux milles reflets me rendaient incapables de me 
séparer de cette vision de leurs corps endiablés. Je venais doucement 
à leur encontre, toute une armée de créatures sublimes me tendait les 
bras mais je sais qu’il ne faut pas, elles m’emmèneraient au fond des 
eaux. Alors, j’essayais de penser à autre chose mais soudain Poséidon 
me parla tout  bas, se montrant fier, muni de son redoutable trident. Il 
me demanda alors  la raison de ma présence sur cette mer, et ne 
sachant que répondre, je  m’évadais alors sur un autre sujet. Difficile de
 ne pas accepter le sort des héros pris dans la tourmente des batailles 
navales, difficile de croire aux guerres jalonnant les côtes tant ici tout
 était si paisible! Mais Eole, peut être, par son léger souffle sur la mer, 
nous faisait  accoster le long d’un petit port bien touristique !
 
      En parcourant cette île, j’imaginais apercevoir le cheval de Troie, 
mais là je rêvais encore. Toutes les voies qui m’amenaient vers ce 
village perché avaient pour vocation de m’apporter l’élixir de la sagesse, 
car je me sentais si fatiguée de ce périple au cœur d’un soleil de plomb. 
C’est pour cela que j’invoquai par hasard Athéna pour me conseiller sur 
la voie à suivre mais elle me fit défaut. Etrange époque où l’Eneïde n’est 
plus qu’un résumé lointain de  ces mythes !
 
      Au cœur du village égayé par des chants venus d’une Crête 
lointaine, je m’étais fait la part d’une expédition pour rencontrer la 
Déesse Aphrodite, pour rêver d’une histoire sans pareille mais un 
villageois m’a éclairé sur cette  affaire ! «  Elle n’est plus à la mode, 
maintenant nous invoquons Panaya ! » Puis plus bas, dans les champs 
côtoyant une grotte discrète, je me voyais déjà d’attaque pour combattre
 le Cyclope qui sait…
 
      Le lendemain, avant d’embarquer à nouveau, je me mis à rêver de 
Pénélope et de sa toile à tisser, je m’étais même demandée si elle était 
en mesure de la terminer mais j’ai pensé alors qu’Ulysse, à son retour 
de  son interminable voyage, avait fini par résoudre ce long problème.
 
      Excusez-moi, cher lecteur, de m’être évadée un instant au cœur des 
pages de L’Iliade et L’Odyssée mais le paysage était si beau que j’étais 
songeuse !

 

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I remember, Budapest!

I remember, Budapest!

I'm so far away, now, from you, Budapest

So sad I'm, so french now, so unforgettable!

My heart is so nice, my hapiness is near Pest

Because Buda's so high, so guilty, so impregnable!

 

Be happy, Danub flirts with my heart so lovely,

I often dream of you, you,the only one, so nice,

So tidy of your feelings, may be a little so pretty

In the river of my heart,my reason was so nice!

 

My prayers are so high, high like you holly Mathias

From the hill, I can see the only way of the parliament,

Where bridges on Danub are the mirror of my eyes,

Where Margaret Island joins us with a big statement!

 

So many dreams on your landscape, can I help you now?

The moonlight on the castle is a sign for another story,

Budapest with bathes are so romantic for me, now!

But a pact with you, Budapest and you will be my story!

 

Christine Duhamel.

 

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Maman

Ce poème est un hommage à ma mère maintenant décédée depuis 1985.

Ce poème est un hommage à ma mère maintenant décédée depuis 1985.

Depuis ma plus tendre enfance, je t’admirais si bonne, si gracieuse

De mes petits bras, je t’appelais, je t’enlaçais souvent, si tendrement

Dans tes bras si réconfortants, je te sentais si douce, si berceuse

Sur ton doux visage, se lisait pour toujours l’amour d’une maman.

 

Les jours d’écoles, tu m’y accompagnais le long des trottoirs

Au goûter, tu étais toujours présente, de toutes tes chansons

Au détour des magasins, tu m’achetais sans faute mes histoires

Lors des après-midi libres, tu m’offrais des glaces sans façon.

 

Le matin, tu me préparais mon mazagran de café, avec une faluche

Le midi, nous n’étions que deux, assises à l’étroit dans la cuisine

Le soir, tes repas garnissaient toute la table de mets sans trucmuche

Ton sourire bien épuisé ranimait ma journée scolaire si divine.   

 

Autour de toi, tous tes bibelots et napperons parlaient de ton art

Les meubles bien cirés luisaient de toute leur propreté de faïence

Tes tabliers imprimés parlaient de tout ton travail sans retard

Tes mains si propres et blanches montraient toute ton importance.   

 

Ta cinquantaine affirmée marqua la fin d’une vie d’ouvrages sans nom

L’arrivée effroyable du cancer  plissa les jours du calendrier de l’Avent

Le nouvel an pleura pour l’éternité le doux refrain de ton prénom  

Sur ta pierre tombale, chante à tout jamais l’ange des songes d’antan.

 

Christine Duhamel.

 

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Sou leo.

Sou leo.
Sous les montagnes de feuilles de vigne,
Les chants du bouzouki me bercent fort
Sans l’ombre d’un doute, l’air si digne
Ma voix tangue aux sillons des accords.
 
Sou léo, sou léo, échété Antiparos Minos !
L’amour des flots me chatouille les reins
Dans l’eau si bleue, Pou iné Innexos Pinos ?
Je t’aime toujours depuis cet oubli de rien.
 
Les branches d’oliviers vibrent au son des mots,
Les sirènes cachées s’amusent de mon talent,
Les cigales bleuies sous les lanternes diabolos
Susurrent les baisers volés d’un prince charmant.
 
Quand la cité des tavernes aux chants d’été
Libèrent nos cœurs d’amour sans retour
Où vont les pélicans de leur regard enjoué
Sous les cieux des îles esseulées de désamour.
 
Christine Duhamel
 

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Sur les traces de l'Atlantide.

Sur les traces de l'Atlantide.

           Parcourant les îles Cyclades, je me suis égarée un instant sur l’île de Santorin ou Théra. Il faisait si beau, les villages perchés en haut d’une falaise qui n’a pas fini d’étonner les archéologues et les historiens avertis, m’ont envahie d’une ivresse de connaître cette épopée qui fit parler de Santorin à l’époque de Platon.

 

          Il est vrai qu’il faut la voir et observer les traces laissées par ce volcan pour comprendre l’ampleur des dégâts. En effet une énorme explosion eut lieu aux alentours du deuxième millénaire avant Jésus-Christ. Les légères fumées visibles sur l’île juste en face de la falaise de Théra témoignent d’un endormissement profond de ce volcan depuis cette époque mais je n’aime pas ces fumées sentant le soufre, je me pose bien des questions… surtout que l’eau abordant cet îlot noirâtre et caillouteux est bien chaude par rapport au reste de la mer Egée.

 

         Difficile de comprendre le passé mais les ruines de la cité d’Akrotiri située sur Théra formulent l’hypothèse d’une civilisation avancée pour l’époque ! Pour les Grecs habitant cette magnifique île mystérieuse, il ne serait pas difficile d’y croire tant les conversations parlent de ce mythe de L’Atlantide.

 

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Venise, où es-tu?

Venise, où es-tu?

Les feux de l'amour emplissent les gondoles,

Les colombes blanches inaugurent les passions,

Les jeunes mariés chantent de belles paroles,

Les gondoliers, de leur voix volent leurs chansons.

                                                                                         

Les ballades au coeur des ruelles vénitiennes,

Font soupirer l'éternel pont des divins amants,

Les mandolines italiennes ouvrent les persiennes,

D'une mélodie flamboyante qui anime tant d'amants.

                                                                                             

Près de la place Saint-Marc, les pigeons invitent,

Le solitaire en quête d'amour romantique,

Sous leurs ailes battantes s'incline le mérite,

D'aimer la mélodie des chants sages et héroïques.

                                                                                           

Les eaux calmes se troublent parfois sous un ciel,

Qui font chavirer les gondoles libres de leur mode,

L'amour poétique s'envole aux chants superficiels,

Les coeurs jouant au poker, s'amusent des modes.

                                                                                           

Trop d'histoires d'amour ressemblent à des scènes,

De sexe-parties où les femmes arborent le sexe,

Où les hommes se vouent au culte des sirènes,

Au détriment des coeurs victimes des jeux du sexe.

Duhamel Christine.

 

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Musiques......

Musiques......

Quand s'élance la symphonie des coeurs,
Le trémolo de tes gestes aiguise la chaleur
Nos corps s'harmonisent sur une longue portée
Où dièses et bémols illuminent ce chant saccadé!

Tu es le Mozart de mes compositions musicales
La source d'inspiration des mots qui s'étalent
Sur une musique sacrée, digne d'un chant de flamme
Le silence qui s'impose au milieu des belles gammes.

Pauses et rythmes endiablés courent le long du lit
Mains qui se glissent en duo, filent les temps inouis
Où lèvres et oreilles affinent cette mélodie magique!
Où nos yeux filment le clip sur une symphonie tonique! 

 

Christine Duhamel.
 

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Sous les oliviers.

Sous les oliviers.

Sous les oliviers, je revis ton histoire,

Sous les oliviers, j’apprends ta culture

Sous les oliviers, les Grecs sont très croyants

Sous les oliviers, ton paysage est si éparpillé

Sous les oliviers, ton regard est si méditerranéen

Sous les oliviers, Zeus a forgé ses gloires monumentales

Sous les oliviers, Zorba nous fait chanter tes rythmes

Sous les oliviers, Athènes a connu son histoire héroïque,

Sous les oliviers, tes plages écourtées vibrent de poésie,

Sous les oliviers, ton soleil éblouit nos âmes endormies,

Sous les oliviers, tes soirées dynamiques louent les fêtes,

Sous les oliviers, l’orthodoxie connaît ses adeptes sans fin,

Sous les oliviers, tes îles creusent nos appétits de découvertes,

Sous les oliviers, tes sites antiques ignorent les temps modernes

Sous les oliviers, ton accueil est l’un des plus charmants

Sous les oliviers, ta cuisine est si tendre de mets savoureux

Sous les oliviers, tes tavernes nous invitent au folklore enivrant,

Sous les oliviers, ton bouzouki nous invite à la danse,

Sous les oliviers, tes rues blanches nous attendrissent de sagesse,

Sous les oliviers, la mythologie attise les discours sans fin

Sous les oliviers, je t’ai connu pour toujours

Sous les oliviers, je ne t’oublierai jamais, Oh Grèce !

 

Christine Duhamel.

 

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Larmes sur Nice!

Larmes sur Nice!

J’étais sous les feux d’artifice de ce si beau jour,

Sous la chanson Imagine de John Lennon, je rêvais,

Sous ce ciel plein d’espoir de paix, rêvant d’amour,

Je fredonnais la paix au milieu d’une foule serrée !

 

Mes yeux visionnaient des feux aux mille coloris

Mes oreilles résonnaient de ces pétards joyeux,

Mes mains invoquaient une belle fête sans soucis,

Sous les flonflons d’un quatorze juillet heureux.

 

Sur une promenade si célèbre au charme français,

Des destinées macabres se sont  soudain abattues,

Au piètre nom d’une idéologie sans peur et sans pitié,

Sous le poids d’un camion brisant des vies sur sa venue.

 

       Christine Duhamel.

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Athènes.

Athènes.

Par delà les siècles éternels, Athènes

Ton acropole surgit des ombres bénies

De Périclès, tu érigeas ta vie de reine

Dans tes temples glorieux et inouïes.

 

Athéna Niké m'a promis tant de songes

Ton temple appelle les passés engloutis

Au gré des vents égéens qui le longent

Sous des ruines refontes en marbre poli.

 

L'Ereichtéon a tenté les touristes épris

De ses Caryatides aux beautés blanches,

En bas, l'Odéon d'Hérode Atticus séduit

Par ses balustrades en cascades franches.

 

Athènes, sous ses lumières nocturnes

Chante dans Plaka, ses chants bouzoukis

La tour des vents surveille le soleil diurne,

Et les vents tournants se déversant ici.

 

La capitale aux mille rues s'est emplie

D'hôtels bétonnés par tous ses recoins,

De restaurants aux saveurs des bouzoukis,

Sous un soleil brûlant qui porte son poing.

 

Christine Duhamel.

 

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