Amiral, de tout ton énergie, tu te fraies un beau chemin
Au milieu des flots, tu diriges avec joie ton Polnavire
Poussé par le vent des années, tu connais ton destin
Au milieu de tes moussaillons qui fièrement t'admirent!
Ton retour en France est sous le signe de ta longue gloire,
Ton nouvel album signe une nouvelle vie jalonnée d'amour,
Pour un enfant, une compagne qui t'ont donné le bel espoir
D'être enfin un papa attentionné et riche du plus bel amour!
Tes lunettes, ton look ont tant parcouru toutes ces décennies,
Il est vrai que ta musique est indémodable malgré ce temps
Tes chansons ont tant apporté l'ivresse sur tes fans attendris,
Sur une société en attente d'amour et d'espoir depuis longtemps!
Cinquante ans de gloire, c'est un demi-siècle sur ton sourire!
Au milieu de ton Polnavire, je m'invite à fêter ce cinquantenaire
En te dédiant ces quelques vers qui j'espère te feront plaisir
Ainsi qu'à tous tes fans qui s'uniront à moi pour lever ce verre!
Christine Duhamel.
Je me suis promenée ,là, par hasard, sans savoir,
Un aprés-midi, près du Palais des papes, l'âme éblouie,
Par un ciel si bleu, une eau si douce, une ville si réjouie,
Avignon, tu m'as tendu les bras, je t'ai pris sans histoire!
Le pont chante ta célèbre chanson, mélodie enfantine,
Qui fait rêver le touriste en quête d'époque lointaine,
Là où les voix divines invoquèrent une construction sereine,
Sur un Rhône s'engloutissant entre deux cités câlines.
Tant de comptines, de danses invoquant ce pont émoussé!
Tant de colère du Rhône rugissant de son eau gonflée !
Tant de mistral sifflant sur tes pierres attendries de chauds étés!
Tant de volonté à vouloir ce chef-d'oeuvre fragile et écourté!
J'aimerais danser plus longuement sur ce pont majestueux
Mais le temps presse, et le palais des papes sonne l'heure!
Ce moment d'égarement me donnait l'envie de ce bonheur,
Celui de croire que ce pont me mènerait aux portes des cieux!
Christine Duhamel.
Ne soyez pas surpris, j'en ai la palme
L 'âme en quête d'arrimage fatal
L'oeil rivé sur une philosophie totale
Le vent en poupe, j'arbore le calme.
Sur mon bateau parfois ivre, je m'y perds
Pas facile de dire ce qu'on pense
Surtout quand une femme se met en transe
Au fil d'une société patriarcale sévère.
Toutes les tempêtes ne me tempèrent non plus
Ma liberté de penser me met en émoi
Canailles et pervers ne me font pas la loi
Tant pis si solitude rime avec la vertu.
Les sentiers de la gloire ne sont pas tracés
Par les mains d'une société si enclavée
D'une économie abusant de ses pouvoirs sensés
Sur une masse dévolue aux pouvoirs argentés.
Ma liberté de penser m'appartient, pas aux autres
Mes textes m'appartiennent, pas aux faux apôtres
Mon visage, mon look m'appartient, pas aux autres
Ma liberté de penser se paie au fil des autres.
Christine Duhamel.
J'aimerais tant vous parler de notre Terre
Elle tourne parfois si mal, tant de guerres
Mon chagrin vous fait pleurer, pourquoi tuer
Pour une gloire qui n'a aucune valeur sensée.
Je ne supporte pas non plus la misère
Tous ces gens sans abris, je suis en colère
Vous Dieu, vous ne la supportez pas non plus
Que faire contre les capitaux qui nous tuent!
J'aimerais tant partir sur une planète sage
Où on ne parlerait pas de haine, de saccages
Les humains ont oublié Dieu, il se plaint, pitié
Que nous n'aimons plus ce qu'il nous a donné.
Nos envies s'envolent vers des Amériques folles
Nous ne pensons plus qu'à vouloir notre auréole
Au détriment des malheureux, il ne faut pas voler
Leur maigre revenu, je suis en colère sur la société.
Dieu n'a pas pu guérir des camps de concentration
Il ne supporte plus les envies de jouer au cornichon
Quand tant de morts lui parlent des tortures d'Hitler
Cependant la Yougoslavie a osé, Dieu est si amer.
Les leçons de l'histoire n'ont pas éclairé nos esprits
Nous répétons toujours les mêmes erreurs sans soucis
L'humanité cherche toujours à crucifier le Sauveur
Et je rêve de vous parler, Dieu, de l'humanité sans coeur.
Duhamel Christine.
Loin des plages de France, je me suis évadée,
A l'encontre des plages Baltiques, je rêvais,
De la belle époque qui reluisait sur les maisons,
Belles et dentelées d'un blanc suave et mignon.
Grandes étaient les plages de sable fin mouillé
D'une eau qui surgit du Grand Nord polonais,
Là où l'hiver, les phoques apparaissent sagement,
Là où l'été, les vacanciers se baignent gaiement.
Les longues allées vertes emplies de haies fleuries,
Délimitent la plage des habitations enorgueillies
Là où les courants marins amusent les baigneurs,
Là où les bateaux rêvent d'un Sud si prometteur.
Les stations balnéaires ouvrent leur grand coeur,
Sur des musiques venues d'un monde d'ailleurs,
Là où les jeunes connaissent d'autres horizons,
Là où les anciens réapprennent la réunification.
Christine Duhamel.
Belle de toutes tes églises aux religions vouées!
Votive sur tes chants orthodoxes si accompagnés!
Soumise aux affres des martyrs d'un régime si dur!
Créative en ton sein au milieu des parcs d'ouverture!
Sur tes rails circulent tant de monde, de discours!
Dans tes rues, ton visage se met à chanter l'amour!
Sur tes marchés, ton envie d'être une ville anoblie!
Sur tes affiches, une folie d'être jeune et accomplie!
Vivre à Sofia, c'est aimer la vie, la liberté d'expression!
Vivre à Sofia, c'est se forcer d'oublier une nette corruption!
Vivre à Sofia, c'est se sentir à la portée des âmes bulgares!
Vivre à Sofia, c'est s'accomplir au rythme des grands retards!
Vers toi Sofia, j'accours, le temps d'une renaissance fêtée!
Vers toi Sofia, je me remets à tes diapasons d'un siècle passé!
Vers toi Sofia, j'accours le temps d'un refrain prônant la joie!
Vers toi Sofia, j'attends tes idéaux, loin des passés pantois!
Christine Duhamel.
Ton baiser me donne les envies de ta bouche.
Tes envies d'amour érotique débouchent
Sur la sensualité profonde de ta douce peau.
Glisse le désir, donne-moi tes soubresauts !
Le miroir des plaisirs décrit ta sensualité,
La tendresse de tes baisers, la sérénité,
Qui décore ton corps parfumé de roses,
Ton regard magnifique se fige en proses.
Enlace-moi dans tes bras si héroïques !
Délivre-moi le feu des mouvements érotiques !
Désire-moi aux songes des passions !
Allume ton corps resplendissant d'émotions !
Illumine-moi ce visage dévolu aux anges !
Restitue-moi la pensée des griseries étranges !
Donne-moi la certitude de ton alliance !
Brûle-moi du feu follet de tes danses !
Belle est la chaleur des pensées finales,
Sensuelle est la tourmente des voix fatales,
Douce devient la main tissant le voile
Rage est la tendresse passionnelle finale.
L'ivresse de la sagesse livrée jusqu'au ciel
Refond sur les couleurs de l'arc-en-ciel,
Le désir sublime des amants sages sillonne
Le regard de nos yeux qui rayonnent.
Lettres qui refondent les mots paradisiaques
Où figurent les histoires d'amants héroïques
Magnifique, passionnant, sage, tant d'attention,
Fine est la beauté de ta peau riche d'émotions.
D'écrin resplendit le miroir des visions d'amour,
Fabuleux le serment des cris qui nous accourent,
Rideaux de feuilles qui laissent passer les signes,
Caresses de fleurs qui écrivent notre pacte digne.
Christine Duhamel.