Dans l'attente de ta réponse au sujet des prochains concerts, je te prie de croire, Mikis Théodorakis,à mes salutations distinguées.
Christine Duhamel.
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Un poème inspiré du film "Un jour sans fin" et qui parle aussi du train-train quotidien!
Libre, mon coeur est libre, ce papillon me le dira !
Pauvre, ma maison est pauvre, ce papillon m'apportera !
Belle, comme je suis belle, comme les ailes de ce papillon !
Fragile, ma vie fragile, comme les ailes de ce papillon !
Mykonos aux multiples papillons, tu nous entoures,
De ta chaleur, de ta tiédeur, quand vient le cœur lourd !
De tes chants, de tes prières, quand vient le grand amour !
De tes chagrins, de tes larmes, quand vient l’aveu sans retour !
Moulins, papillons ont pris l'aventure des vents égéens,
Homère de ses poèmes a reconnu tant de secrets marins,
Les déesses m’auraient avoué son retour, sur une prose,
Mais les papillons nous appellent sur des rimes en prose.
Mykonos aux songes des étés grecs, vole en chansons,
Sur des musiques de muses, fait danser le bataillon,
Au milieu des papillons qui de leurs ailes gèrent l’île bleutée,
Balançant les vagues qui flirtent avec ses côtes savourées.
Christine Duhamel.
Sous les tuiles, j'entends la pluie
Qui roule, déboule, s'enroule,
Jusqu'au bord du toit, sans soucis!
J'entends les gouttes finir en boules.
Je vois son cristal s'édifier en force,
Tombant allègrement des nuages gris,
Sans penser à l'obstacle qui la force,
A s'écraser avec fracas, avec parcimonie.
En multitudes de gouttes orchestrées,
La musique de la pluie pose ses refrains
Sur une portée de déferlantes illustrées,
Qui s'écoule sur nos trottoirs en vain!
La pluie nous invite souvent de sa vie,
Nos toits bien penchés parlent du climat,
Nos pluies ont leur chemin tout engourdi
Par ses fréquences et sa joie de tomber là!
Duhamel Christine.
Dans les champs, au creux de ce moulin calmé,
Je te revoyais au temps des blés en pagaille,
Où comme les ailes de papillons, tu dansais
Au gré des vents épousant nos fiançailles.
Tes ailes tournoyaient en cadence, en chœur,
Où les rouages de nos vies grinçaient parfois,
Sous les coups pressants du meunier sans cœur,
Qui s’arrogeait le droit de rester sous ton toit.
Les vents dominants dominaient ton humeur,
Tant tu pouvais être le moulin d’un câlin,
Au sentier des ânes qui portaient ton labeur,
Tant tu te savais orgueilleux sous tes refrains !
Nos vies ont changé, tu es devenu le gardien
D’un lointain passé, où tu te refais une cure,
Sous l’effigie du touriste qui nous retient
Le temps d’un dimanche passé sous ton augure.
Christine Duhamel.
Soleil de plomb au milieu d'une ville folle,
Ruelles grouillantes de commerces sans fin,
Médina de foule, tant de travail sur tes sols,
Voix s'élevant à la conquête de clients sereins!
Les fontaines parsemées de dentelles carellées
Impriment leur grâce sur des places inondées,
Possedées par une sécheresse sans pitié,
Où l'eau coule sagement en dépit d'un bel été !
Mosquées de grâce pointant le doigt vers Allah
Tant de chants animant ces prières sans fin,
Tes habitants sourient aux portes du monde d'Allah!
Ton histoire a tant connu d'étudiants sur ton chemin!
Les "babs" de tes remparts animent tes ventrailles!
Tant de portes poinçonnées, décorées à l'orientale!
Tant de scènes s'affichant au gré de tes murailles!
Vivre à Fès, c'est être vendeur, c'est la destinée fatale !
Duhamel Christine.
Une boîte, qu’est-ce qu’une boîte ?
Au fond d’une boîte, le plat, le vide
Au-dessus de celle-ci, le dessus du vide
Sur ses contours, toute la forme d’une boîte!
Tant de boîtes à ouvrir, tant d’emballages aussi!
Tant de coins mystérieux imposant un point!
Au fil des rayons entourant tous ces coins!
Au son d’une musique sombre de la nuit!
Ouvrir une boîte, c’est ouvrir son histoire,
Cerner une boîte, c’est confiner ses dimensions,
Poser une boîte, c’est lui donner une position,
Envelopper une boîte, c’est l’habiller de gloire!
Toutes les boîtes du monde devraient se réunir
Coin par coin, arête par arête, face par face
Pour faire le train de l’union la plus tenace
Dessinant les chemins sans fin des boîtes à venir.
DUHAMEL Christine.
Excuse-moi d'avoir oublié d'être ce que je ne suis pas,
Délivre-moi de mes chaînes lourdes à porter là!
Là où la liberté n'est pas en mesure d'être née!
Là où les pensées se taisent au son des sourdes volontés!
Vivre dans ces pays-là, c'est toujours là où on craint!
S'endormir sous son étoile, c'est partir dans des rêves vains!
Chanter liberté aux pays des silences, c'est interdit!
Annoncer son vouloir et sa dignité, c'est un ennui!
Lois pour les autoritaires seulement, c'est pas autrement!
Esclaves d'une politique qui s'affiche ouvertement!
Faillir aux dogmes, c'est mourir sans mourir!
Silence des hommes qui s'élancent vers le nadir!
Que faire contre les dictateurs lorsqu'ils sont posés?
Le monde s'écrie souvent mais ils aiment s'imposer!
Notre victoire, c'est de dénoncer ces pays-là
Mais la politique mondiale se tait pour ses achats!!!
Christine DUHAMEL.
Dans les collines de bois et de sapins
S'ouvrent les monts ondulés d'ocre vert
De la source vitelloise se creuse le chemin
Des cures thermales baignées de lierre.
Les villages s'alignent le long des vallées
Les berges douces de Nancy se dorent
Au doux soleil blanc des hivers étrennés
Dans les lointains réveils des fins trésors.
Les neiges d'antan illuminent les ballons
Les Vosges de sapins blancs rayonnent
Dans l'orée des vents soufflant le long
Des vallées gorgées d'eaux qui sillonnent.
Sur Gérardmer, lacs et entrelacs signent
Leur marque sur les cartes touristiques
D'où chalets et rues en serpentins dignes
Ecrèment le paysage de guirlandes électriques.
Dans les fougères épineuses des sentiers
Se promène le renard fureteur des neiges
Au croisement des tourbillons blancs glacés
Sous l'oeil complice de la fauvette des neiges.
Christine Duhamel.
Sur les quais interminables de Stockholm, ma vie s'est posée
Au coeur des eaux étalées, ma soif de flâner s'est ouverte
Sur des ruelles dignes d'un passé royal aux vents légers
Où les maisons hautes s'imprègnent de couleurs inertes.
Stockholm s'étale sur de nombreuses îles bien ombragées,
Là où les eaux s'évertuent sous un climat bien scandinave,
Là où la vie estivale s'égaye de fleurs fugaces et parsemées,
Là où l'hiver si long impose son manteau neigeux suave.
Les soirées d'hiver s'éternisent au coeur d'un soleil lointain,
Les bonhommes de neige sourient à la vue de passants hasardeux
Et l'arrivée des beaux jours éveille le navigateur de ses refrains
Et veille à nouveau sur les courants sages des îlots nombreux.
Stockholm, ville aux mille reflets, tu n'as pas perdu le Nord,
En souvenir du Vasa ressuscité qui s'enorgueillit du passé,
Face aux silences des naufragés partis si près du port,
Face aux visiteurs rêvant d'une belle et longue épopée!
Christine Duhamel.