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MIKIS THEODORAKIS EN CONCERT.

MIKIS THEODORAKIS EN CONCERT.
     Hommage à MIKIS THEODORAKIS, écrit en 2015.
 
     En l’honneur de ta musique, de tes poèmes, de tes chansons, je te remercie pour tes messages porteurs de paix et d’amour. Tes débats colériques contre les mauvais coups bas du sarcasme des dictateurs, des hommes politiques véreux, montrent ton idéal pour la liberté d’expression et ton socialisme bien réel. 
                                                                                                  
    Pour ma part, j’aimerais un jour te rencontrer au fil de tes concerts où ton talent d’auteur compositeur ne peut être ignoré. Tant de grâce, d’engouement à travers toutes ces décennies pour diffuser une musique digne du rythme de « Zorba Le Grec » 
                                                                                                         
    L’été 2015, tu as fêté dignement tes quatre-vingt dix années de vie au cœur de la Crète. Il est vrai que la Grèce ne serait pas ce qu’elle est sans cette musique qui surprend le moindre touriste. Le sirtaki ne peut être écarté de cette culture grecque aux mille visages. C’est pour cela que nul ne pourra t’oublier à travers les âges futurs. 
                                                                                                         
    Tes années d’emprisonnement t’ont valu une renommée certaine sous un régime si détestable mais j’aimerais ne plus revoir ces offenses contre les libertés d’expression qui pourraient à nouveau bien apparaître au cœur de nos contrées si la misère fleurit encore et encore. Il est vrai que ta musique parle beaucoup de ces années difficiles, de la mélancolie se glisse parmi tes refrains si ensorcelants, si grandioses !
    Dans l'attente de ta réponse au sujet des prochains concerts, je te prie de croire, Mikis Théodorakis,à mes salutations distinguées.

                            Christine Duhamel.
 


Un lien pour mieux le connaître: cliquez ici
 

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Les jours jaunes.

Les jours jaunes.

Un poème inspiré du film "Un jour sans fin" et qui parle  aussi  du train-train quotidien!

 

Dés l’aube, les rêves s’envolent sans retour
Les valeurs sentimentales plaisent au gris sourd
La vitre de la fenêtre rivalise avec les nouvelles
Les paroles du poste libèrent les histoires si belles.
 
Les salles de bain s’embrument de vapeur miroir
L’eau qui coule rappelle les vacances sans gloire
Les croissants dorés ravivent les lueurs du jour
Le café grouillant parfume la cuisine de son velours.
 
Le matin, sous les rues sans parole, tant de fourmis
Parcourent leur ligne de vie avec le vide des envies
Sous les projecteurs des employeurs, ils s’avancent
Sans un regard oblique sur la journée qui avance.
 
Les midis, restaurants et cantines allument les passions
Les femmes évoquent leur vie pleines de punitions
Les hommes crachent leur métier avec joie éteinte
Les montres écoutant les pauses si courtes d’étreintes.
 
L’après-midi, les téléphones sonnent sans sonner
Les chefs sablent leur week-end de gâteaux sablés
Les fins approchent vers les aiguilles qui descendent
Avec le regret de ne pas avoir vu les rages qui pendent. 
 
Les soirs nous appellent au creux des divans lisses
La télévision délivre ses soirées de mots qui glissent
Les lumières se réveillent dans la pénombre du matelas
Mais que sera demain qui, de son histoire nous punira!

Duhamel Christine.
 

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Les papillons de MYKONOS.

Les papillons de MYKONOS.

Libre, mon coeur est libre, ce papillon me le dira !

Pauvre, ma maison est pauvre, ce papillon m'apportera !

Belle, comme je suis belle, comme les ailes de ce papillon !

Fragile, ma vie fragile, comme les ailes de ce papillon !

 

Mykonos aux multiples papillons, tu nous entoures,

De ta chaleur, de ta tiédeur, quand vient le cœur lourd !

De tes chants, de tes prières, quand vient le grand amour !

De tes chagrins, de tes larmes, quand vient l’aveu sans retour !

 

Moulins, papillons ont pris l'aventure des vents égéens,

Homère de ses poèmes a reconnu tant de secrets marins,

Les déesses m’auraient avoué son retour, sur une prose,

Mais les papillons nous appellent sur des rimes en prose.

 

Mykonos aux songes des étés grecs, vole en chansons,

Sur des musiques de muses, fait danser le bataillon,

Au milieu des papillons qui de leurs ailes gèrent l’île bleutée,

Balançant les vagues qui flirtent avec ses côtes savourées.

 

Christine Duhamel.

 

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Perles de pluie!

Perles de pluie!

Sous les tuiles, j'entends la pluie

Qui roule, déboule, s'enroule,

Jusqu'au bord du toit, sans soucis!

J'entends les gouttes finir en boules.

 

Je vois son cristal s'édifier en force,

Tombant allègrement des nuages gris,

Sans penser à l'obstacle qui la force,

A s'écraser avec fracas, avec parcimonie.

 

En multitudes de gouttes orchestrées,

La musique de la pluie pose ses refrains

Sur une portée de déferlantes illustrées,

Qui s'écoule sur nos trottoirs en vain!

 

La pluie nous invite souvent de sa vie,

Nos toits bien penchés parlent du climat,

Nos pluies ont leur chemin tout engourdi

Par ses fréquences et sa joie de tomber là!   

 
Duhamel Christine.

 

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Au moulin de mon coeur.

Au moulin de mon coeur.

Dans les champs, au creux de ce moulin calmé,
Je te revoyais au temps des blés en pagaille,
Où comme les ailes de papillons, tu dansais
Au gré des vents épousant nos fiançailles.

Tes ailes tournoyaient en cadence, en chœur,
Où les rouages de nos vies grinçaient parfois,
Sous les coups pressants du meunier sans cœur,
Qui s’arrogeait le droit de rester sous ton toit.

Les vents dominants dominaient ton humeur,
Tant tu pouvais être le moulin d’un câlin,
Au sentier des ânes qui portaient ton labeur,
Tant tu te savais orgueilleux sous tes refrains !

Nos vies ont changé, tu es devenu le gardien

D’un lointain passé, où tu te refais une cure,
Sous l’effigie du touriste qui nous retient
Le temps d’un dimanche passé sous ton augure.

 

Christine Duhamel.

 

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Fès.

Fès.

Soleil de plomb au milieu d'une ville folle,
Ruelles grouillantes de commerces sans fin,
Médina de foule, tant de travail sur tes sols,
Voix s'élevant à la conquête de clients sereins!

Les fontaines parsemées de dentelles carellées
Impriment leur grâce sur des places inondées,
Possedées par une sécheresse sans pitié,
Où l'eau coule sagement en dépit d'un bel été !

Mosquées de grâce pointant le doigt vers Allah
Tant de chants animant ces prières sans fin,
Tes habitants sourient aux portes du monde d'Allah!
Ton histoire a tant connu d'étudiants sur ton chemin!

Les "babs" de tes remparts animent tes ventrailles!
Tant de portes poinçonnées, décorées à l'orientale!
Tant de scènes s'affichant au gré de tes murailles!
Vivre à Fès, c'est être vendeur, c'est la destinée fatale  !


Duhamel Christine.

 

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Boites.

Boites.

Une boîte, qu’est-ce qu’une boîte ?

Au fond d’une boîte, le plat, le vide

Au-dessus de celle-ci, le dessus du vide

Sur ses contours, toute la forme d’une boîte!

 

Tant de boîtes à ouvrir, tant d’emballages aussi!

Tant de coins mystérieux imposant un point!

Au fil des rayons entourant tous ces coins!

Au son d’une musique sombre de la nuit!

 

Ouvrir une boîte, c’est ouvrir son histoire,

Cerner une boîte, c’est confiner ses dimensions,

Poser une boîte, c’est lui donner une position,

Envelopper une boîte, c’est l’habiller de gloire!

 

Toutes les boîtes du monde devraient se réunir

Coin par coin, arête par arête, face par face

Pour faire le train de l’union la plus tenace

Dessinant les chemins sans fin des boîtes à venir.

 

DUHAMEL Christine.

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Marche vers la Liberté!

Marche vers la Liberté!

Excuse-moi d'avoir oublié d'être ce que je ne suis pas,
Délivre-moi de mes chaînes lourdes à porter là!
Là où la liberté n'est pas en mesure d'être née!
Là où les pensées se taisent au son des sourdes volontés!

Vivre dans ces pays-là, c'est toujours là où on craint!
S'endormir sous son étoile, c'est partir dans des rêves vains!
Chanter liberté aux pays des silences, c'est interdit!
Annoncer son vouloir et sa dignité, c'est un ennui!

Lois pour les autoritaires seulement, c'est pas autrement!
Esclaves d'une politique qui s'affiche ouvertement!
Faillir aux dogmes, c'est mourir sans mourir!
Silence des hommes qui s'élancent vers le nadir!

Que faire contre les dictateurs lorsqu'ils sont posés?
Le monde s'écrie souvent mais ils aiment s'imposer!
Notre victoire, c'est de dénoncer ces pays-là
Mais la politique mondiale se tait pour ses achats!!!


Christine DUHAMEL.

 

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Soleil blanc.

Soleil blanc.

Dans les collines de bois et de sapins 

S'ouvrent  les monts ondulés d'ocre vert

De la source vitelloise se creuse le chemin

Des cures thermales baignées de lierre.

                                                                            

Les villages s'alignent le long des vallées

Les berges douces de Nancy se dorent

Au doux soleil blanc des hivers étrennés

Dans les lointains réveils des fins trésors.

                                                                                

Les neiges d'antan illuminent les ballons

Les Vosges de sapins blancs rayonnent

Dans l'orée des vents soufflant le long

Des vallées gorgées d'eaux qui sillonnent.

                                                                              

Sur Gérardmer, lacs et entrelacs signent

Leur marque sur les cartes touristiques

D'où chalets et rues en serpentins dignes

Ecrèment le paysage de guirlandes électriques.

                                                                                         

Dans les fougères épineuses des sentiers

Se promène le renard fureteur des neiges

Au croisement des tourbillons blancs glacés

Sous l'oeil complice de la fauvette des neiges.

 

Christine Duhamel.

     

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A l'ombre de Stockholm!

A l'ombre de Stockholm!

Sur les quais interminables de Stockholm, ma vie s'est posée

Au coeur des eaux étalées, ma soif de flâner s'est ouverte

Sur des ruelles dignes d'un passé royal aux vents légers

Où les maisons hautes s'imprègnent de couleurs inertes.

 

Stockholm s'étale sur de nombreuses îles bien ombragées,

Là où les eaux s'évertuent sous un climat bien scandinave,

Là où la vie estivale s'égaye de fleurs fugaces et parsemées,

Là où l'hiver si long impose son manteau neigeux suave.

 

Les soirées d'hiver s'éternisent au coeur d'un soleil lointain,

Les bonhommes de neige sourient à la vue de passants hasardeux

Et l'arrivée des beaux jours éveille le navigateur de ses refrains

Et veille à nouveau sur les courants sages des îlots nombreux.

 

Stockholm, ville aux mille reflets, tu n'as pas perdu le Nord,

En souvenir du Vasa ressuscité qui s'enorgueillit du passé,

Face aux silences des naufragés partis si près du port,

Face aux visiteurs rêvant d'une belle et longue épopée!

 

Christine Duhamel.

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