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San Francisco.

San Francisco.

Sur les côtes de San Francisco, je me suis ancrée

Au son des cornes de brume, je me suis égarée

Devant le Golden Gate amusé, je me suis retrouvée

Au rythme des vagues infinies, je me suis liée.

 

Aux travers des rues sans fin, j'ai tant zigzagué

Sur les grandes pentes rudes, j'ai tant grimpé

Au regard des maisons colorées, j'ai tant dessiné

Aux gais tintements des cable cars, j'ai tant sillonné.

 

Au cœur de la célèbre maison bleue, je me suis invitée

Aux passions du Power Flower, je me suis évadée

Sur des rythmes des années sixties, je me suis liée

Aux confins d'une époque finie, je me suis renouée.

 

Sur les collines qui surgissent ici et là, j'ai tant valsé

Au gré des longs silences d'Alcatraz, j'ai tant parlé

Sur le sommet du héroïque Coit Tower, j'ai tant admiré

Au fil des franges des quais filant droit, j'ai tant filé.

 

Christine DUHAMEL.

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Linselles sur toile.

Toile Peinte par Michel CATTEAU (1913-1995), Artiste Linsellois qui aimait peindre,sculpter et fabriquer des violons.

Toile Peinte par Michel CATTEAU (1913-1995), Artiste Linsellois qui aimait peindre,sculpter et fabriquer des violons.

Sur la place de l'église, je me suis imaginée là,

J'observai parmi quelques peintres au travail,

L'étendue des toiles offrant les traits délicats,

De cette place aux maisons filées en éventail.

 

Du parvis qui mène au seuil de l'église silencieuse,

Notre-Dame sur la ville nous invite de son accueil,

Là où les toits s'émaillent en tuiles harmonieuses,

Là où les chants patois occupent encore les seuils.

 

Linselles sur toile raconte toute sa grande histoire,

Les boutiques achalandées animent l'artiste glorieux

De ses traits de pinceau sur la toile perlée de moires,

Où les couleurs pastel parcourent ce si haut lieu.

 

De la ruelle sinueuse en contrebas de la place dominante,

Un peintre venu d'un autre temps composait cette descente,

Ses coups de pinceau traçaient ses maisonnettes pétillantes

Aux fenêtres colorées, garnies de pierres bleues jaillissantes.

 

Christine DUHAMEL.

 

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Ballade pour Ypres.

Ballade pour Ypres.
Les Halles aux draps m’implorent de leur style flamboyant,
La  place sur laquelle je me suis tue m’invoque en flamand,
Les innombrables fenêtres louent les passants aux éternités,
La cathédrale Saint-Martin juste derrière glisse ses vérités.  

 
Les ruelles jouxtant ton centre ignorent les valeurs modernes,
Ce passé flamand égaie tes lumières des grandes soirées ternes,
Vivre dans le ventre de ta ville, c’est nourrir un destin inouï,
Monter au-dessus des toits, c’est parcourir ta cité des plus finies.


Les toits pleuvant d’escaliers d’allure mondaine et soudaine,
Imprègnent les cartes murales de pierres claires et sereines,
Au cœur d’un langage liant l’éternel flamand aux scènes lentes,
D’une vie journalière sifflant la bière sur une carbonate brûlante.

Les peintures flamandes invoquent les souvenirs des Flandres,
Mais l’alignement des maisons dentelées prouve les méandres
D’une ville fortifiée d’un écueil sous une guerre meurtrière,

Epousant les pavés tricotés d’un siècle filé aux lois des prières.
 
Christine DUHAMEL.
 

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Message de paix d'Hiroshima.

Message de paix d'Hiroshima.

Sur les chemins tracés de l'apocalypse nucléaire

Sur une cité où grouillaient tant de vies sages

Je me suis retrouvée là, pleurant les âmes d'hier

Sous un ciel éclairci bien après cet immonde saccage!

 

Ne jamais oublier, tel est ce lieu dédié à la mémoire

Où d'innombrables victimes succombèrent avec horreur

Sous une arme diabolique offrant une mort noire

Sans aucune pitié pour une éventuelle survie d'horreur!

 

Hiroshima, lieu d'inauguration pour implorer la paix mondiale

Sous l'effigie de l'origami qui s'envole, telle la colombe

Vers des cieux purs où l'amour de la vie se voue aux étoiles

Des réconciliations internationales prônant l'arrêt de la bombe.

 

Loin d'Hiroshima, je repense à toi, à tes messages de paix,

A cet instant où la fureur d'un dictateur russe se fait entendre

Menaçant de brandir l'arme nucléaire s'il ne peut pas s'étaler

Sur des contrées convoitées,volées qu'il ne veut pas rendre!

 

DUHAMEL Christine.

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Au pays du soleil levant.

Au pays du soleil levant.

Sur le chemin de la philosophie, je me suis égarée

Entre tes allées de Tori écarlate, je me suis vouée

Au milieu de tes temples dédiés, je me suis inclinée

Au détour de tes rizières étalées, je me suis évadée.

 

Japon, tu m'as tant fasciné sous tes lampions colorés

Au détour de tes ruelles aux maisons de bois dessinées,

Sous les traits fins et noircis d'un calligraphe émerveillé

Aux sons battants du Taiko qui s'évertue tant à cogner.

 

Sur le sourire d'une Geisha attendrie, je me suis réveillée

Sur la blancheur immaculée de sa peau, je me suis posée

Sur son kimono soyeux moiré de poésie, je me suis régalée

Sur sa chevelure noire de beauté, je me suis réinventée.

 

Japon, tu m'as ouvert les yeux sur ta Grande sérénité

Au contact de tes rues denses, grouillantes et illuminées,

Au regard d'un peuple si calme, respectueux et ordonné,

Sous les regards majestueux du Mont Fuji tant vénéré.

 

Sur ta traditionnelle cérémonie du thé, je me suis invitée

Sur ton grand art de composer les fleurs, je me suis testée

Sur tes longues allées de cerisiers fleuris, je me suis filmée

Sur tes lits bas au coeur de tes Ryokans, je me suis reposée.

 

Christine DUHAMEL.

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Bagdad Cafe.

Bagdad Cafe.

BAGDAD CAFE.

 

Dans le désert lointain des âmes perdues,

Loin des grandes cités de lumière, de labeur,

Sous la rudesse d’un soleil accapareur,

D’un vent sableux cinglant les visages nus,

 

Valises à la main, sans projet, sans destin

Mes pas lourds de chagrin tracent cette route

Tant conquise autrefois, trop utilisée sans doute

Par des conquérants rêvant d’un Far-West lointain.

 

Bagdad Café n’était pas en fait  un vrai mirage

Mais un motel où mon âme déçue s’y réfugiait

Pour oublier les déceptions d’une vie passée

Pour renaître sous un ciel épuré de lourds nuages.

 

Au cœur de ce café si calme, je m’étais imposée

Parmi ses occupants bigarrés au visage bruni

Par une vie dénuée de tendresse, lourde de soucis,

Où les rares visiteurs s’arrêtaient pour un café.

 

Ma passion pour la vie d’artiste redonnait vie

Courage et volonté  à tous ses occupants sans renom,

Faisait de ce lieu, un  joyeux théâtre de renom,

Sous le sourire d’un homme qui devint alors mon mari.

 

DUHAMEL Christine,

(D'après le film Bagdad Café et un arrêt à ce lieu mythique)

 

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A song for peace!

A song for peace!

All over the world, a song for peace!

Without weapons, a walk for peace!

Come together, some beat for a world of peace!

With a large circle, a dance for peace!

                                                                                    

Human, be quiet, we need some peace!

Human, don't forget! we have to build peace!  

Human, have a look after the characters "peace"!

Human, don't be sad! we have to fight for peace!

                                                                              

Don't forget! all in the world needs some peace!

Don't forget! come with us to proclaim peace!

Don't forget! Hiroshima didn't belong to peace!

Don't forget! wars come from inadvertenly of peace! 

                                                                               

People, you have to work in the world for peace!

People, you can't buy appliances for the name "peace"!

People, you have to invite warriors for loving peace!

People, meet yourself and forget hate for peace!

 

Christine DUHAMEL.

 

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La Perle de Gand.

La Perle de Gand.

Sous les jets de maisons qui vivent et scintillent

Au regard des lumières nocturnes qui pétillent,

Gand s'est fait toute sa splendeur sur des terres,

Divisées par des canaux et cours d'eau charnières.

 

Là, près du Quai aux Herbes, je cherche le repos

Qui s'impose en ces heures d'un soir calme et beau,

Cet ancien port me transporte sous des temps oubliés,

Sous l'œil des maisons imposantes aux toits en escalier.

 

Le tintamarre du beffroi alourdit parfois les matins,

Mais la halle aux draps cautionne très bien ses refrains,

Pour La Triomphante au pied du beffroi, elle se dore

De son silence en vue d'un orage comptant ses records.

 

La cathédrale Saint-Bavon infuse ses cantiques bleus,

Au centre d'une ville flamboyante de son art pieux,

Où le mysticisme de l'agneau profane les saints lieux,

Où sa haute tour offre une vue imprenable sur le lieu.


DUHAMEL Christine.         

 

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Chemin de musique.

Chemin de musique.

 

Douceur printanière se pose en rythmes balancés,

Sur les portées de mon destin, se fige la clé de sol,

Musique miroitée s'étale sur des ondes travaillées

Les notes se parent de pensées mêlées de paroles!

 

Studio virtuel, tu me tends la perche vers une farandole

les notes scintillent aux portes de l'électronique martelée,

Où les doigts se mettent au diapason des belles idoles,

Où les voix se gravent sur une coulée de notes créée !

 

Les oiseaux se mêlent au chant des abeilles synthétiques,

Les  sirènes aux folies des arpèges en mutation phonique

Les pistes se donnent l'honneur de leur instrument pathétique,

Les mélodies caressent l'âme du poète étourdi par la rythmique.

 

Christine DUHAMEL.

 

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Nuit du désert.

Nuit du désert.

Silence au fond du Sahara, silence!
Nuit étoilée, nuit sans aucun bruit!
Etoiles illuminant ce sable ocre intense,
Dans une tiédeur douce au ciel de minuit!

Pas un souffle, que de mirages en prévision!
L'étendue des dunes s'étend sans merci!
Dromadaires au repos se plient sur leur position
Dans l'attente du soleil
qui les lèvera sans merci.

Sahara, tu nous tiens par ta soif,ta chaleur,
Mais tes nuits sont douces et sages,
Le sable sous mes pieds chante sa valeur
D'être reine et souveraine dans ce grand paysage.

Les scarabées sont de sortie, au gré du Sahara,
A la recherche, peut-être d'une eau, qui sait!
Mais en vain, que faire pour trouver l'eau là,
Là où il ne pleut jamais, là où les puits sont clairsemés!

Le chant du désert me raconte son épopée,
Les étoiles reprennent en choeur son éternité,
Les dunes résonnent en choeur leur vitalité,
Le sable sussure la musique du désert sans pitié! 


DUHAMEL Christine.

 

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