Mosaïques de parterres aux saveurs cultivées !
Dessins d’un Le Nôtre aux courbures effilées !
Allées aux tendres cultures si raffinées, si colorées !
Harmonie qui n’a de cesse qu’une raison détournée !
Fruits et légumes sont sous l’Empire du jardinier,
Fraîcheurs d’un printemps libre de ses sentiers !
Lourdeurs d’un été épousant une forte maturité !
Caresses de nature émerveillant ces belles années !
Labyrinthe qui mène au cœur d’une carte étoilée,
Tant de recettes à exécuter, à peaufiner pour nos palais !
Au jardin d’une France délicate pour les gourmets
Goûtant les proches terroirs d’un Saumur étayé.
Villandry, toi, tu m’as prêté un site de renom
Au creux d’un château gardant tes blasons
Pour le plaisir d’un lieu visité sans prétention
Au grand plaisir des jardiniers dessinant ton jupon.
Christine Duhamel.
Sur tes ruines, Pella, j'aurais voulu dire
Que tes mosaïques brillent de leur moire,
Que tes scènes dentelées jouxtent le savoir,
Que la chasse te préoccupe sans le redire!
La chasse aux lions ou aux cerfs t'a loué
Aux archéologues de tout horizon lointain
Tes histoire sensualité, éternité et refrain
Tes renoms t'ont apporté louange et beauté.
Les allées de pierre parcourent Pella, la toile,
La pécheresse, sous tes faiblesses guerrières
Je me suis destinée, de tes pouvoirs tertiaires,
A tes décors évoquant ta soif de tes étoiles.
Raviver tes domaines de chasse à la cognée!
Dompter les fauves qui venaient d'un empire!
Connaître les lois de la nature vouée au pire!
Amuser le peuple de ces festivités pour exister!
Christine Duhamel.
Au détour de tes pierres dressées vers le ciel
Je me promenais sereine au cœur des monastères
Toutes les faces de tes charmes invoquaient le ciel
Malgré les bus de touristes parcourant leur terre.
Sur un des rochers surgit l’incroyable Aghia Triada
Qui se tait avec les crépuscules aux chants orthodoxes,
Qui se complait avec les cigales aux grelots d’apparat,
Qui s’éveille au cœur des prières sous fief orthodoxe.
Le pope de noir vêtu animait les lieux prêchant Panaya
De sa barbe et robe noire il montrait ses signes religieux
Ses icônes s’affichaient le long des murs sous son toit
Sa parole religieuse parcourait tout son être harmonieux.
Les sentiers du passé valorisent les ascenseurs à cordes
Les sentiers d’escalier tournoient en chœur vaillamment
Le long des pics de pierre qui s’amusent de ses cordes
Mais l’époque des prières parlent encore des jours d’antan.
Christine Duhamel.
Don't forget, you can't see me!
Don't be sad, I'm a spirit so lucky
My life is now, a destiny not a prison
My eyes are so lighted, be full of reason!
The way of the wisdow seems so easy,
However I take my part of my responsability,
Don't say why, because it's my only way
And my heart is full of missions, be on my way!
Why do you agree with me without passion?
Why don't you call me with a big decision!
Unlucky I am! A world of fascination for you!
And me, the Graduation of a little smile to you!
Tell me, tell me, tell me more, I'm so tired!
My smile is about to fascinate, I can't be tired!
Don't you see now the channel of the spirituality!
Don't forget me, I'm the mirror of my life, be lucky!
Christine Duhamel.
Au pied de l' Acropole se tient le théatre de Dyonisos. je n'oublierai pas cet endroit qui me transposa loin de notre époque. J 'étais en extase, je voyais une foule s'asseoir le long des sièges et s'exclamait devant une pièce de théatre.
J'aurais tant voulu leur dire que j'étais soudain là près d'eux, admirant cette représentation dramatique mais le soleil brûlant de Grèce m'a fait comprendre que je ne devais pas rester là surtout en plein midi, et dommage ce beau mirage antique disparut soudain de mes yeux...
Christine Duhamel.
La mentalité méditerranéenne est bien là ancrée à chaque coin de rue. Il fait si chaud le jour surtout à l’approche de l’été. La vie en Grèce s’arrête l’après-midi sauf pour les touristes à la recherche d’un soleil de plomb. Par contre les soirées et les nuits réveillent ce peuple au milieu d’une ambiance vivante et bruyante.
De ce fait, cette civilisation hellénique jouit de son climat mais il ne faut pas oublier un passé encore si présent malgré le monde moderne qui essaie de rattraper ce soi-disant « retard » .
La vie là-bas montre une passion pour une vie qui se défait d’une monotonie qui nous avale, nous les occidentaux. Le temps peut s’arrêter, le temps d’une conversation, il faut profiter de la vie, de ses opportunités, de ses joies et aussi de ses larmes.
Les Grecs sont libres de leur temps à vivre, ils espèrent le meilleur de tout ce qui peut se présenter devant eux, ils optimisent leur problème, ne veulent pas de cet esprit de compétition qui nous rend aveugle et stressé. Ils arborent un grand calme, ils sont très philosophes et patients et nous montrent la voie de l’espérance et d’une vieillesse paisible. Leurs seuls grands soucis sont les guerres et le manque d’argent. Il est vrai que la Grèce du vingtième siècle a connu dictatures et invasions. D’ailleurs les chansons grecques sont souvent empreintes de poésie triste ! Ils aiment tant la paix, l’harmonie !
C’est pour cela qu’il ne faut pas seulement connaître ce pays à travers ses paysages, il faut aussi s’introduire au cœur de son peuple.
Duhamel Christine
Où te caches-tu donc petit ver ?
Sur la table, peut-être sur le verre,
Au coin d'un fauteuil, tu m'exaspères,
Dans mon lit, tu veux que je te gère.
Tu frises les boucles de mes plantes en terre,
Tu glisses le long des tiges jaunes de vert,
Mon gri-gri s'éveille au son de mes vers,
Je m'étale sur un cintre qui tape la guerre.
Tout mon être vole en éclat sur le réverbère,
Qui ne demandait qu'à connaître mon air,
Depuis ma maison, il me parlait de ses colères,
Belle rencontre qui ressemblait à un parterre.
Les clés de ma raison m'appellent au vert,
Sur un air d'écologie, je m'évade sur Terre,
Je frôle les moustiques des stades, je me serre,
Sur leurs airs, avec pour prime un bouton vert.
Que dire de mon téléviseur qui digère,
Les voix scintillants sur l'écran de verre,
Qui ne demandait intelligemment qu'à se taire,
Sans un reproche, l'air sévère, il me tend son verre.
Que dire, les mains noircies de merde qui blatère,
Sans la ligne de mes sourcils qui me soulignent l'air,
Pourquoi penser aux blues des mots qui atterrent,
Quand l'horizontale des visages brunis se met en vers?
Christine Duhamel.
Je t’aime d’amour platonique et physique
Mes oiseaux guettant l'arrivée du printemps.
Surréalisme. et printemps.
Pour les peintres en herbe, le printemps sonne son heure sur un air
de java. Le soleil s'est mis à semer ses rayons de miel, les oiseaux de glace
s'envolaient si haut, les fleurs s'enroulent autour des torsades de lierre et de pierre.
Et vous comment voyez-vous le printemps?